CHAPITRE III.
LES INTEGRAPIIES.
9.7
de galets fixés sur C et roulant dans des rainures fraisées le long
de la tige D, en sorte que toute rotation de la tige D entraîne une
rotation égale du cylindre C, tout en permettant le déplacement
longitudinal de ce dernier.
La roulette G appuyé par l’action du poids W sur le cylindre CC ;
elle est maintenue par un étrier T, dont l’axe vertical peut tourner
dans une douille faisant partie du support F. Le plan de la roulette
peut donc être placé dans des azimuts quelconques, et la roulette
elle-même tourner librement autour de son axe horizontal.
La tige S, qui joue ici le rôle de La directrice, est solidaire de
l’étrier T et se trouve toujours dans le plan de la roulette.
Pour maintenir la base toujours constante, le mouvement de la
tige S est guidé par deux manchons solidaires du stylet K, avec
lequel on suit la courbe donnée. L’un de ces manchons c glisse
librement le long de S, tandis que l’autre d glisse le long de la
tige E, parallèle à l’axe du cylindre ; ces deux manchons sont reliés
par un tourillon qui leur permet de prendre une position relative
quelconque.
Le mouvement longitudinal du cylindre G est transmis au cha
riot P par l’intermédiaire d’un galet pénétrant dans une rainure
circulaire V pratiquée à l’extrémité du cylindre.
Le chariot P peut se déplacer longitudinalement sur les rails rr;
il porte le crayon O qui va tracer sur le papier la courbe intégrale.
Pour tracer la courbe intégrale de la courbe donnée y= f(x),
on fixera la planchette R parallèlement à l’axe des x, de sorte que
ce dernier coupe le prolongement de l’axe vertical de la roulette.
D’une main on fera glisser la planchette A le long de R, tandis
que de l’autre on maintiendra le stylet K sur la courbe donnée.
Le cravon O trace alors la courbe intégrale.
R faut remarquer que, dans ce modèle, la courbe intégrale tout
entière est déplacée sur la gauche d’une quantité égale à la distance
horizontale du crayon O à la tige E.
La base par laquelle il faut multiplier les ordonnées pour avoir
les aires correspondantes de la courbe donnée est égale à la distance
horizontale de la tige E à l’axe du cylindre CC.
Il n’est pas nécessaire de donner la théorie de cet appareil;
c’est la réalisation directe du cas a de la fig. 14 au moyen du
dispositif mécanique indiqué par la Jîg. io.