la surface eu multipliant le nombre de tours du cylindre par une
constante, proportionnelle à la distance entre A et B. Il faut une
certaine habitude pour pouvoir facilement conduire la pointe P sur
la périphérie de la courbe en manœuvrant simultanément les deux
pignons. Mais en opérant lentement on arrive à la suivre d’une
manière très exacte et cette disposition a l’avantage que l’inertie
des pièces mobiles n’entre pas enjeu.
La Jig. 24 représente un autre modèle dans lequel les chariots
Fig. 25.
sont montés sur des galets et l’on peut suivre la courbe directement
avec la pointe qui est ainsi facilement mobile dans tous les sens.
Il est facile de voir que la trace laissée par la roulette sur la sur
face du cylindre est une courbe intégrale, dont les ordonnées doi
vent être mesurées en arcs de cercle sur cette surface et les abscisses
dans le sens des génératrices.
On peut donc transformer ces appareils en inlégraphes en don
nant au cylindre des proportions convenables pour qu’on puisse
enrouler une feuille de papier sur sa surface et en ajoutant un
crayon porté par le chariot de la roulette et appuyant contre le
cylindre.
Mais 011 aura toujours l’inconvénient d’avoir les deux courbes
sur des feuilles séparées.
Pour parer à cet inconvénient, on peut transformer le mouvement
de rotation du cylindre en un mouvement de translation d’un cadre