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THÉORÈMES SUR LES FONCTIONS ELLIPTIQUES.
îp(ü) — 0) = ip(œ — a — 0) 5
donc
Vi № ( e + «)]=y bp° + i p i œ — e ) ] ,
c’est-à-dire
V , iL9(^ + «)]=V , i(^)-
On aura de la même manière
V'i[y(0 + / 5 )] = V' \(<PÛ)-
La première de ces équations donne, en mettant successivement 0a,
6 -J- 2 a, . . . au lieu de 6,
(11) yj, [(p(6 -f ma)
où m est un nombre entier quelconque. De même la seconde équation donne
V , i[<f>( ÿ +, ll P)] = V J i(îpQ,
d’où, en mettant 0 -|- ma au lieu de #, et en ayant égard à l’équation (11)
on tire
(12) ip 1 [<p(ô -)- ma -f ( u/?)] == {cpO).
Donc la fonction i/q (</>#) reste la même, en y substituant au lieu de qO une
autre racine quelconque de l’équation (1). En attribuant à m et a toutes
les valeurs entières depuis zéro jusqu’à 2 n et en ajoutant, la formule (12)
donne
1 2 n 2m
(13) Vi{<p0) = ( 2n+1 ) 8 ■ Z* y Vi l+ ma + ,“#)]•
Le second membre de cette équation est une fonction rationnelle et symé
trique des racines de l’équation (1), donc on pourra l’exprimer rationnelle
ment par les coefficiens de cette équation, c’est-à-dire par (p{2n-\-V)0. Soit
donc
y 1 (<f>0)=p,
la quantité p sera une fonction rationnelle de Or je dis que
p sera toujours entier. En effet soit (p{2n-\- 1)0 = y et p = > où p' et
q sont des fonctions entières de y sans diviseur commun. Soit y = q (2w-j- l)d
une racine de l’équation q'— 0: la quantité p — ^[ipO -j- ipiio — #)] sera in
time en faisant 0 = d, donc on aura ipâ -[- ip (ai — d) = ; maintenant il est
évident par la forme de la fonction ipO, que cette équation ne peut subsister
à moins qu’une quantité de la forme
(f (d -f- ma -}-///?) ou (p (œ — d -[- ma -[- u.ft)