COUKS DE TOPOG«Al*IIIE
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sur AB {fig. 79), on prolonge d’abord A;Bf au moyen de jalons jus
qu’en G' : on mesure GG' et on le porte réduit à l’échelle sur le
plan de c en c suivant ab.
3° Si G est situé hors des deux directions données AB et A'B',
on demande encore d’en déterminer la projection par la méthode
des alignements. On connaît sur le plan ab,a'b' et d projection d’un
point D visible de C mais inaccessible {fig. 80). DeC, on marche
vers D jusqu’à ce qu’on parvienne en Cf sur la droite qui unit A à
B : ensuite on mesure la distance de G' à C" point de rencontre
des deux alignements connus, puis on porte sur le plan d’abord
la longueur c'c" : on trace de' et sur son prolongement on porte la
longueur de cc' qui détermine c.
On pourrait se passer de connaître la position de d si l’on pou
vait mesurer CC”, car en prenant G' à une distance arbitraire de
C", on décrirait ces deux points comme centres avec des rayons
cc" et cc' deux arcs de cercles dont l’intersection déterminerait c.
4° Le point C est situé sur une droite AB dont la projection est
connue : on a également d celle de D accessible ; il s’agit de trou
ver c. On marche sur la direction CD que l’on mesure, puis du
point d comme centre et d’un rayon égal à CD réduit, on décrit
un arc qui coupe ab {fig. 81) en c point cherché.
5° La projection de AB et celle de D accessible étant encore
connues, on veut déterminer G que l’on ne suppose plus sur la
direction AB. On mesure CD et la distance de D à G' point de ren
contre de AB et CD ; après quoi sur le papier , de d comme centre
et avec de' pour rayon, on décrit un arc de cercle qui coupe ab en
deux points , mais on reconnaît facilement celui qui convient : on
trace de' et l’on porte cd sur cette ligne à partir de d.
127, Théorie des transversales. Sans le secours d’autres instru
ments que la chaîne et des jalons, on peut encore résoudre plu
sieurs problèmes dont la pratique se présente assez fréquemment.
La solution de plusieurs d’entre eux s’appuie sur deux proprié
tés fondamentales des lignes que l’on nomme transversales. On
désigne sous ce nom des droites qui traversent un système d’antres
lignes droites.
Premier théorème. Imaginons une transversale XY coupant le
système des trois droites Ac,G6,Ba aux points c,b,a {fig. 82) : ces
trois lignes forment généralement un triangle ABC et l’ensemble
fournit cette relation ;
Le produit des segments de droite est égal au produit des segments