LES GRANDEURS
I 18
espèce, c'est-à-dire pur un nombre, En consequence les giandeuis
A. C
B
sont des aires. Les grandeurs
A.C
A.D [ou ^^5]. ^A.a.B.D [<
AAB.G.D A 2 . C. D
B 2
, ou
B
sont des volumes, etc. Je dirai alors que les égalités
A +
A.C B . D
B G
A 2 + BC =
A 3 .
B 3
qui ont lieu entre grandeurs de même espèce sont homogènes,
tandis que l’égalité
BAG
C
-W— = D 3
n'est pas homogène.
Nous verrons plus loin par quels caractères [se traduit l’homo
généité dans les relations entre mesures a, b, c, d, ... qui corres
pondent aux relations établies entre les grandeurs A, B, C, D, ...
102. Extension de l’idée de mesure. — Nous avons défini la
mesure d une grandeur au n° 61 en partant d’une longueur-unité
que nous supposons contenue un certain nombre (entier ou ra
tionnel) de ibis dans la grandeur à mesurer. La définition ainsi
donnée s’applique immédiatement aux mesures de longueurs, de
surfaces ou de volumes.
Soit, au contraire, à mesurer une température. Il est clair qu’on
ne saurait regarder une température comme contenant un certain
nombre de fois une température-unité. Cela n’aurait aucun sens.
C est pourquoi 1 on substitue à la mesure directe de la tempéra
ture une mesure correspondante que l’on considère comme équiva
lente ; on se sert, par exemple, d’un thermomètre à mercure et
l’on mesure la longueur de la colonne mercurielle qui « repré
sente » la température.
Il n’y a rien de commun, on le voit, entre une telle mesure et
une mesure ordinaire de longueur ou de surface. Cependant on a
coutume d employer le meme mot « mesurer » pour désigner les