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LES GRANDEURS
Soit donnée une suite quelconque indéfinie de nombres rationnels
ou irrationnels :
c’est-à-dire soit défini un procédé permettant de déduire chaque
nouveau nombre de la suite de ceux qui le précèdent. S’il existe
un nombre c tel que la différence de c et du n eme nombre de la
suite, devienne arbitrairement petite pour n arbitrairement grand,
nous dirons que la suite est convergente et admet pour limite le
nombre c; nous entendons par cet énoncé (cf. 110) que, quelque
petit que soit un nombre donne, quelconque s, on peut toujours
trouver un nombre entier N tel que pour n i> N, la différence de
c et a n soit inférieure à s.
122. Séries convergentes. — Considérons, en particulier
une suite convergente de quantités de plus en plus petites
iii, u 2 , ... u n , ... ayant pour limite o. Posons :
«1 = «1, S 2 = U i + «2, «3= «i + «. 2 + »:),••• s„= «i -h « 2 -h ... H- « n .
Les nombres croissants si, s. 2 , s n ,... forment à leur tour une suite',
si cette suite est convergente elle définit un nombre rationnel ou
irrationnel c : on dit alors que le nombre c est la somme de la série
convergente u l -f- u 2 h- -+- ... et l’on écrit f 1 ) :
c UI U.2 H- ... —|- u n —f- ...,
les nombres ¿q. u 2 ,... u n étant appelés termes de la série.
Plus on considère de termes dans la somme écrite ci-dessus,
plus la valeur de cette somme est approchée de la valeur c. La
somme u n + { -f- u n +2 -h ... diffé rence entre la somme de la série
c et la somme s n de ses n premiers termes tend donc vers la limite o
lorsque I on donne à n des valeurs arbitrairement grandes.
Supposons, en particulier, quettj, ^2> u n ,... soient respectivement
des fractions de dénominateurs i, io, io 2 ,... io n ; ... Alors la
somme des n premiers termes de la série est de la forme :
«i
-h
a 2
io
a 3
io 2
H- ... —
a n
io"“ 1 ’
( J ) Comme d’habitude, les points.., tiennent ici place des termes non-
écrits.