8
LES NOMBRES
De la même manière, on définira 1 addition d un nombic quel
conque de termes.
L’addition est dite operation univoque, parce qu elle conduit a
un résultat unique parfaitement déterminé (deux nombres n'ont
qu’une somme).
L’addition est dite opération commutative parce qu’on obtient la
même somme lorsque l’on additionne les mêmes termes en les
prenant dans différents ordres : exemple : a -4- h = b -+- a.
L’addition est une opération associative parce qu’on ne modifie
pas la valeur d’une somme lorsqu’on remplace plusieurs de ses
termes parleur somme effectuée : exemple : (a-\-b)-i-c=a-\-{b +c)
[voir p. 7, note 3J.
6. Soustraction. — La soustraction est une opération inverse
de l’addition, Elle a pour but, étant donnés deux nombres iné
gaux a et h (j’appelle a le plus grand, h le plus petit) de trouver le
nombre d qui vérifie l’égalité a = b -t- d. On dit que d est obtenu
en retranchant ou soustrayant b de a, et l’on écrit :
d = a — b [d égale a moins b).
Le nombre d est appelé différence des nombres a et b.
7. Multiplication. — Soient a et b deux nombres cardinaux.
Considérons la somme obtenue en additionnant b termes égaux
à a, et soit a celle somme. ÏNous dirons que a est le produit de a
par b, et nous écrirons l’égalité :
a = a X b (a égale a multiplié par b),
ou, plus simplement ( l )
a = a .h]
1 opération qui nous fournit le nombre a est appelée multiplica
tion', le nombre a est le multiplicande de la multiplication, le
nombre h est le multiplicateur ; le multiplicande a et le multipli
cateur b sont appelés, aussi, facteurs du produit a.
(') Le signe . dans le sens de X, s’emploie surtout lorsque les facteurs
du produit sont représentés par des lettres.