LIEUX GÉOMÉTRIQUES. ÉTUDE DES COURBES
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6. — Lieux géométriques. — Etude des courbes
241. Lieux géométriques. — Supposons qu'il soit demandé
de construire un point jouissant d’une certaine propriété géomé
trique et que l’on reconnaisse la possibilité de construire, non pas
un tel point, mais une infinité de points jouissant de la même pro
priété : si l’ensemble de ces points constitue une
courbe, cette courbe est appelée lieu géométrique
(tottoî) [ou, plus explicitement : lieu géométrique
des points jouissant de telle ou telle propriété].
Les théorèmes des paragraphes précédents dé
terminent immédiatement un très grand nombre
de lieux géométriques qui sont des droites ou des
■cercles : ainsi le lieu géométrique des points équi
distants de deux points donnés A et B est la perpendiculaire xy
élevée sur la droite AB en son milieu (fig. i4q) ; d’après le théorème
■du n° 204, le lieu géométrique des points dont les distances à deux
.points Jlxes A et B est dans un rapport donné k [c’est-à-dire le lieu
MA
des points M tels que ^^ = h] est un cercle dont le centre est
sur AB.
Ces 1 ¡eux géométriques, et tous ceux qui, comme eux, se
trouvent être des droites ou des cercles, sont appelés lieux plans
(jcOTÎOl STCtTTSOOl),
X
A B
y
Fig. 149-
242. — Soit demandé, par contre, le lieu géométrique des
E points tels que le produit de leurs dis
tances à deux droites fixes, d’une part,
et le carré de leur distance à une troi
sième droite fixe, d’autre part, soient
dans un rapport donné. 11 s’agit, en
d’autres termes, étant donnés les 3 droites
D, E, F et le nombre k, de trouver le
lieu des points M dont les distances
jx, y, z aux trois droites D, E, F (fig. i5o) satisfont à la relation
Fig.
x . z = k . j 2 .