LE CALCUL COMBINATOIRE 267
Tenant compte alors de la valeur de (n° 262) on voit que (*)
(4)
m X (m — i) ... (m — p + x)
1.2 ... p
Pour m = p, la formule donne
Remarque. — On déduit aisément de la formule (4) que Гоп a,
quel que soit m,
En effet, on a, par exemple :
m (m—i) р Ш _5, m.(m—1)---Гт—(m— 2)-+-1 i m.(m—1)...3
0i 1-4m I 7 7~ Г\ I I 7~~ Г\ *
..(m— 2)
1.2... (m — 2)
1.2 .
Divisant les deux termes de cette dernière fraction par le produit
3.4 ... (m — 3) (m — 2), il reste un numérateur m.{m — 1) et
un dénominateur 1.2.
265. — La règle qui fournit le nombre des combinaisons de m
objets p à p paraît avoir été connue du mathématicien hindou
Bhaskara (xn e siècle), du moins pour les petites valeurs de m et
dep. Elle est très explicitement formulée dans un petit memento
en vers latins ( 2 ) qui fut composé par William Buckley (Iving’s
College, Cambridge vers i35o).
Entrant dans plus de détails, Pascal déduit le nombre G(' t des pro
priétés de son triangle arithmétique (n° 19). Il nous fait connaître,
d’autre part, à la fin de son traité des Combinaisons ( 3 ), la for
(*) Voir Lilavati (cf. p. 116, note 1), ch. iv, trad. Colebrooke, p. 49-60
Bhaskara se demande par exemple de combien de manières on peut com
biner différents goûts, tels que les goûts sucré, piquant, amer, salé,
âcre, acide. — Il cherche également comment on peut déterminer les
permutations des diverses variétés de mètres usités en prosodie depuis
l’ucid (vers monosyllabique) jusqu’à Vuteriti (vers de 36 syllabes).
( 2 ) Ce memento (Arithmetica memorativa) a été imprimé à la suite de la
Dialectice de Seton, Londres, r63q. (Bibl. N., В. 1086З).
( 3 ) Composé en i654, Œuvr., t. III, p. 556 sqq.