Full text: Les nombres, les grandeurs, les figures, le calcul combinatoire, le calcul algébrique, calcul des fonctions, l'algèbre géométrique (Tome 1)

RÉSOLUTION DES ÉQUATIONS POLYNOMALES 32g 
Une Anthologie composée au in e ou iv e siècle après J.-G, nous a 
conservé de curieux énoncés d’équalions du premier degré résolues 
par l’école de Diophante (*). 
L n énoncé présenté sous (ormed’épitaphe nous dit, par exemple, 
« que Diophante passa la sixième partie de son âge dans la jeunesse, 
un douzième dans l'adolescence, qu’après une septième partie de 
son âge passée dans un mariage stérile, et cinq ans de plus, il eut 
un fils qui mourut après avoir atteint la moité de l’âge de son père, 
et que celui-ci ne lui survécut que de quatre ans. Ainsi il s’agit de 
trouver un nombre tel que son 6 ème , son i2 ème , son 7 ème avec 5, sa 
moitié et 4, fassent ensemble le nombre tout entier ( 2 ). » Appelant 
x le nombre inconnu, nous avons l’équation 
x 
0 
X X „ X 
+ - + 5 + 
La solulion est x = 84. 
Autre exemple : « Dis-moi, illustre Pytbagore, combien de 
disciples fréquentent ton école et écoutent les instructions. Le 
voici, répond le philosophe : une moitié étudie les mathématiques; 
un quart la musique, un ~ e garde le silence, et il y a trois femmes 
(‘) Parmi les mathématiciens grecs que nous connaissons, Diophxnte 
est le seul qui ait posé le problème de la résolution des équations en 
termes arithmétiques et non géométriques [cf. supra, 272] ; Diophante ne 
considère que des équations numériques (334) ! niais ses résultats n’en 
ont pas moins une portée générale (cf. p. 277, note 1). Ajoutons que 
Diophante avait surtout en vue la recherche des solutions entières ou 
rationnelles (eide n° 26). 
(*i Traduction Montucla Hist des math., 1708, I, p. 3i8', Voici la tra 
duction latine du même énoncé donnée par Bachet de Méziriac [Dio- 
phanti Alex, quæst., 1670, I. v, p. 270 . 
Hic Diophantus habet tumulum, qui tempora vitæ 
Illius mira denotat arte tibi. 
Egit sextantem juvenis, lanugine malas 
Vestire hinc coepit parte duodecima. 
Septante uxori post hæc sociatur, et anno 
Formosus quinto nascitur inde puer. 
Semissem setatis postquam attigit ille paternæ, 
Infelix subita morte peremptus obit. 
Quatuor ¿estâtes genitor lugere superstes 
Cogitur ; hinc annos illius assequere.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.