LE CALCUL ALGÉBRIQUE
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Appelons A la quantité
A = a{h'c" — b"c') — a'{bc" — b"c) + a"{bc' — b : c).
dont la valeur est déterminée par les valeurs des coefficients des
inconnues dans le système :
i° Si la quantité A est non-nulle, le système (5) admet un sys
tème de solations uniques; dont les expiassions sont
d(b'c"
x — ——
d{c'a!'
6V) — d\bc" — b"c) d"{bc' — b'c)
A
0! c") — d'{ca" — c"a) d!'{ca! — c'a)
_
d[a'b" — o!'b') — d'(ab" — a"b) -f- d"(ab' — a! b)
2 0 Si la quantité A est nulle; ou bien le système n admet aucun
système de solutions, et il est dit impossible (cf. n°324); ou bien
il en admet une infinité, et il est dit indéterminé [en ce cas on peut
choisir arbitrairement la valeur de l’une des trois inconnues et
trouver des valeurs correspondantes des deux autres inconnues qui
satisfont à la fois aux trois équations (5)].
368. Exemples de systèmes du second degré. — Pour ré
soudre certains systèmes de degré supérieur au premier, sans intro
duire inutilement des équations de degré élevé, malaisées à manier,
l’algébriste emploie les artifices les plus variés. Les exemples sui
vants donnent une idée des détours que parfois il est amené à faire.
Proposons-nous de résoudre le système :
(6) « + / = s xy = P-
Nous remarquons que les racines de l’équation du second degré
X 2 — sX-h p— o ont précisément (n° 338) pour somme s et
pour produit p. Nous en concluons que, si elles existent, les ra
cines, Xj et Xa, de cette équation sont un système de solutions du
système (6). Il n’y a pas d’autre système de solutions [mais on
peut prendre à volonté x égal à X 15 y = X 2 , ou bienæ = X 2 , j = Xi].
Si s' 2 — /> << o le système n’a pas de solutions (cf. n° 338).
Proposons-nous, d’autre part, de résoudre le système :
(7) x 2 —j 2 = a 2 , xy—p.