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LES NOMBRES
ni est alors moyen arithmétique (moyenne, au sens usuel du mot)
entre a et b.
2° Médiété géométrique, lorsqu’on a
m 2 = a X b ;
m est alors moyen géométrique (ou moyenne proportionnelle) entre
a et b; si a est divisible ( 1 ) par m, on pourra écrire
a m
m b
3° Médiété harmonique, lorsque l’on a ( 2 )
a x a X h = m X (a 4- 6) ;
m est alors moyen harmonique entre a et h.
Les médiétés interviennent dans une foule de problèmes, aussi
bien en géométrie qu’en arithmétique. La médiété géométrique,
en particulier, permet de définir certaines suites de nombres
remarquables que l’on appelle « progressions géométriques ».
Ces suites ont été étudiées par les Grecs, mais on en trouve déjà
un exemple dans le traité de l'Egyplien Ahmes.
%
définitions qui suivent subsistent sans modifications lorsque les nombres
a, h, m ne sont pas entiers (Vide injra, n os 38 et nG).
Si 1 ’on connaît la théorie des proportions, on pourra écrire comme il
suit les égalités qui définissent les médiétés :
Médiété arithmétique :
a — m a
m — b a’
Médiété géométrique :
a — m a
m — b m ’
Médiété harmonique : —
a — m a
m — b 6'
(fi Et dans tous les cas si l’on connaît le calcul des fractions.
■ ) Si 1 on connaît le calcul des fractions, on reconnaît, en
chaque membre par m X a X b, que cette égalité équivaut à
divisant
2
m