NOMBRES RATIONNELS. INÉGALITÉS
/|5
disons alors que la classe des nombres rationnels comprend comme
sous-classes la classe des nombres entiers et la classe des nombres
fractionnaires.
Voilà donc que d’un trait de plume nous avons considérablement
accru le domaine de la science des nombres. La belle harmonie de
ce domaine n’y perdra rien, car nous pouvons étendre à la classe
des nombres rationnels beaucoup de propriétés — les plus impor
tantes, peut-être — des nombres entiers. Ainsi la définition d’une
médiété (n° 20), d’une progression arithmétique on géométrique
(n os 15 et 21), Y expression de la somme des n premiers termes
d’une telle progression (*) peuvent être transportées, sans modifica
tion aucune, du monde des nombies entiers au monde des nombres
rationnels.
39. Nombres croissants ou décroissants. — De deux nom
bres entiers quelconques l’un est toujours plus petit que l’autre.
Pour exprimer que le nombre à est plus petit que le nombre 6,
nous écrivons
a < 6;
ainsi 2 <C 3 ;
pour exprimer que a est plus grand que b, nous écrivons
ag> b:
ainsi 5 > 4-
r • ! M N
Considérons maintenant deux tractions quelconques, — > -•
Il résulte de la définition de la soustraction qu’une seule de ces
deux fractions peut être retranchée de l’autre ; ce sera la pre
mière si N X m est plus grand que M X n, la seconde si
( l ) La formule du n° 21 donnant la somme des n premiers termes
d’une progression géométrique, n’est toutefois valable que si la raison b
est supérieure à 1. Si b < i, cette formule doit être, ainsi que le montre
un calsul facile, remplacée par la suivante : a i x t 5 (ride infra,
p. i54j.