l’écriture arithmétique et la numération 53
fraction donnée ; la fraction inférieure à i (qui est décimale) est
la partie décimale (ou mantisse). Soit, par exemple, la partie en
tière égale à a et la partie décimale égale à — (b étant inférieur
à 10). La fraction —- vaut h dixièmes d'unité. Nous conviendrons
alors d’écrire :
b
— = o,6;
a —f- — — ci. h
10
et
io
en regardant le premier chiffre à droite de la virgule comme repré
sentant un nombre de dixièmes d’unités. Soit pareillement la partie
décimale égale à , b étant un nombre de trois chiffres ; nous
° 1 ooo’
i ooo
écrirons encore :
i ooo LI i ooo
en regardant le troisième chiffre à droite de la virgule comme
représentant des millièmes d’unités; le second chiffre à droite de la
virgule représente alors des dizaines de millièmes (c’est-à-dire des
centièmes) ; le premier chiffre représente des centaines de millièmes
fou dixièmes). Si le nombre h n’avait que deux chiffres, il ny
aurait pas de centaines de millièmes dans - QOO , j’écrirais comme
premier chiffre à droite de la virgule le chiffre o; si le nombre b
n’avait qu’un chiffre, j’écrirais comme deux premiers chiffres a
droite de la virgule les chiffres oo.
Nous sommes ainsi conduits à adopter les règles suivantes pour
figurer les fractions décimales, qui, sous leur nouvelle forme,
seront appelées nombres décimaux :
i° Le chiffre placé immédiatement à gauche de la virgule repré
sente des unités simples. Tout chiffre placé à la droite d un autre
chiffre représente des unités dix fois plus petites ;
2° S’il ny a pas d’unités d’un certain ordre, on en marque ta
place par un zéro, pour que les autres chiffres conservent leurs
positions respectives.
Il résulte de ces règles qu’on ne change pas la valeur d une
fraction décimale lorsqu’on place à la droite de la partie décimale
autant de zéros que l’on veut.