72
LES GRANDEURS
Deux dièdres sont égaux (congruents), lorsqu’ils sont exacte
ment superposables : il en est ainsi, par exemple, pour les
dièdres (‘) PQ, P'Q' dont les faces sont en prolongement les unes
des autres (je veux dire que les deux demi-plans P et P' ou Q et Q'
appartiennent au même plan) : ces dièdres sont dits « opposés par
l’arête » (fîg. i5).
On peut faire la somme ou la différence de deux dièdres ( 2 ) en
les juxtaposant de manière qu’ils aient la même arête et une face
commune : ainsi sur la figure 16, le dièdre PR est la somme des
dièdres PQ, QR; le dièdre PQ est la différence des dièdres PR
et QR.
Un dièdre est droit si ses faces sont perpendiculaires l’une sur
1 autre [exemple : le dièdre formé par le plancher d’une chambre
et une cloison] ; deux dièdres dont la somme est un dièdre droit
(exemple : les dièdres PQ, QR sur la fig. 17) sont dits complémen
taires l’un de l’autre.
Le plus grand dièdre possible est la somme de deux dièdres
droits : ses faces, en prolongement l’une de l’autre forment un
plan | PS sur la fig. 17] ; deux dièdres [ tels que PQ et QS ] dont la
somme est un diedre se réduisant à un plan sont dits supplémen
taires l’un de l’autre.
Les définitions des diedres aigus ou obtus, du plan bissecteur
qui partage le dièdre en deux dièdres égaux, etc., se déduisent de
la meme maniere des diverses définitions relatives aux angles,
60* Considérons maintenant un corps solide, par exemple
0 ^ ous nommons un dièdre par deux lettres dont chacune désigne un
demi-plan.
( 2 j Voir p, 66, note 1.