Xo4 DIFFÉRENCES ET DIFFÉRENT. PART. D’ORDRE SUP. DES FONCT. COMPOSÉES :
Par exemple, Tune d’elles, la dérivée en u, est f' u {u, c, cc), ou
df . j.
= -fj-■ ; et une petite différence par-
f{ u -+- du. c, w) — f{ u, v
du
tielle correspondante /{u H-A u, v, cc) —/(m, c, cc), qui s’écrit A
a l’expression [/'„(«, c, <c)4-e]Aîî. Or, la dérivée première f u {u, c,cc)
étant elle-même une fonction de u, c, cc, on peut en prendre la dérivée
partielle soit par rapport à u, soit par rapport à c, soit par rapport à
ce; et l’on a ainsi des dérivées partielles secondes de la fonction pro
posée, dérivées qu’on écrira
ou encore
d d f d d f d df
du du ’ dv du ’ dw du
Pareillement, si, dans la fonction A„/(«, c, ce), on donne à l’une des
trois variables u, c ou w un petit accroissement A« ou Ac ou Aie,
égal à celui de même nom qu on avait déjà introduit pour former
les différences premières, on aura ce qu’on appelle les différences
partielles secondes A„ A u f, ts v A u f, A (V A u f.
Considérons, par exemple, la deuxième, A„ A u f } accroissement qu’é
prouve la valeur [/'„ ( u, v, cc) H- s] \u, de A u f, quand v y grandit
de Ac. Cet accroissement vaut évidemment le produit du facteur con
stant A u par la différence partielle en c, A v f,fu, c, ce) -+- A^e, du
facteur variable; et, dans celle-ci, A v f\fu, c, cc), A^e comportent d’ail
leurs, toujours en vertu du principe fondamental de l’existence des
dérivées, les expressions
Ej et d désignant deux certaines fonctions qui s’évanouissent avec Ac.
On a donc, pareillement à (2),
Mais s est une fonction qui, pour A« = o, s’annulerait quel que fût c
et donnerait — — n C’est dire mie la dérivée — , fonction elle-même
de u, c, cc et A u, dont nous admettons la graduelle variation par rapport
à chacune de ses variables, devient aussi petite que l’on veut, comme e,
quand A u est pris lui-même assez faible. Si donc on appelle, par exemple,
e 2 la somme e, + H- d, évanouissante lorsque A u et Ac tendront si-