i3a express. - : cas ou les dériv. devienn. soit indét., soit infinies;
ce cas, la règle usuelle tombera en défaut, car
tendra vers une limite, et non
/'O)
t'O)'
/(a -+- h)
cf ( a —h h )
/(g)
<f (a?) ’
On ne pourra donc pas ramener
f(x) • • •
le rapport des deux fonctions ^ à celui de leurs dérivées, qui, réel
lement indéterminé pour x — a, sera seulement astreint par l’équation
(13 ) à comprendre parmi ses valeurs possibles en nombre infini celle
qui égalé —- •
1 ?(«)
Un exemple curieux de ce cas se présente quand on pose
f{x)
X % sin - J
X
<fO)
et
a — o;
ce qui donne bien f{a)—: o, <p(«);=r o, et fait d’ailleurs varier f{x),
®{x) avec continuité, même à la limite x — o où le facteur sin
devenu sinoo, bien que toujours compris entre —i et -t-i, cesse de
varier graduellement. Les deux dérivées f\x) et <p'{x) sont alors
f(x) = 7.X sin h x- ( COS
— 1=—cos h sin — i cpYa?) = i.
:T?2 / .7? m V 7
La seconde est constante, et la première f\x), réduite sensiblement à
— cos — pour les valeurs s de x très voisines de zéi'o, est continue dès
que x diffère de zéro, c’est-à-dire entre la limite x — o et une autre
quelconque, bien qu’elle cesse de l’être pour x — o, où la rapidité de
ses variations de ± i à qp x est infinie. D’après la démonstration don
née tout à l’heure de la formule (n), cela suffira pour qu’on puisse
appliquer cette formule (i i) ; car la continuité de f (x) et de y(x),
encore subsistante même pour x — a, permet de négliger sans
erreur relative sensible, dans les petits accroissements simultanés
/(a -t- h) — /(a) et œ(a H- h) — cp(a), les éléments Af{x), Acp(x) les
plus proches de cette limite a où les dérivées f\x), y'{x) ne sont
plus toutes les deux graduellement variables et bien déterminées.
Rien donc n’empêche de regarder la valeur limite de
/O)
f(v)
ce (a?)
comme
égale à • ,.' r ,, ou à — cos - , pour une valeur e de x infiniment voi-
° 'f( ;y ) x
• f 1 i X ^ I
sine de zéro. Mais on voit que J —r,—-, alors devenu — cos - ou — cosoo,
1 0{X) £
est discontinu, et indéterminé entre—i et —(— i, tandis que le vrai