roua qu’un tel contact soit d’un ORDRE DONNÉ 71.
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Réciproquement, si les deux fonctions proposées et leurs n pre
mières dérivées sont égales chacune à chacune, pour une valeur
déterminée de leur variable, et que, par suite, en comptant les petits
accroissements h à partir de cette valeur, la différence des deux fonc
tions, que j’appellerai encore ^(A), mais prise avec son signe et non
pas seulement eu valeur absolue, vérifie les n -+- 1 conditions (f(o) = o,
4/(0) = o, 4' // ( o ) — °> • • • ? (o) = o, ces deux fonctions présente
ront, pour la valeur considérée de leur variable, un contact d'un
ordre au moins égal à n.
En effet, concevant d’abord que h croisse depuis zéro jusqu’à une
valeur positive non plus seulement très petite, mais quelconque [afin
d’établir en même temps, entre des limites aussi écartées qu’on le
voudra, une formule, nécessaire plus loin, de la différence 4*(h) des
deux fonctions], appelons m la plus petite, et M la plus grande des
valeurs que reçoit dans cet intervalle la dérivée f n) {h), m et M
remplaçant ainsi les deux limites zéro et s de {h) considérées
dans la démonstration précédente. On aura évidemment, au lieu de
la dernière ligne des inégalités (4),
(5) f n) {h) — m > 0, — M < 0.
Or les premiers membres de celles-ci sont les dérivées des deux fonc
tions 4r(«-i)(/¿) — ni y et 4 (,i-1) (h) — M y • De ces deux fonctions,
nulles par hypothèse initialement ou pour h = o, la première grandit
donc avec /¿, tandis que la seconde diminue, pourvu toutefois que
l’une et l’autre soient continues; et il vient, à la place de l'avant-der
nière ligne des inégalités (4),
(6) f n -~ l) (h) — m y > o, f ,l - l fh) — M - < o.
Ou observera de même que les premiers membres de celles-ci sont
les dérivées de J/"- 2 ) {h) — m et de (/¿) — M ~, etc. ; et
une série de raisonnements analogues donnera finalement
(7)
*(*)•
h' 1
1.2. a... n
>°:
Hh)- M
h n
1.2.3.
< O,
Donc le rapport de J;(A) à - — se trouve compris entre la plus
petite, m, et la plus grande, M, des valeurs reçues par la dérivée
zjième(/7) pendant que h, d’abord nul, a graduellement atteint son
état actuel. Et le même raisonnement, sauf le changement de sens des
B. — I. Partie élémentaire. 10