Full text: Partie élémentaire (Tome 1, Fascicule 1)

CAS OU LES ACCROISSEMENTS 11 SONT PETITS. 
9 
devient la série de Taylor quand on y fait grandir n indéfiniment 
et que R„ tend vers zéro. La deuxième fournit une expression très 
simple de l’erreur R re que l’on commet sur f{x 4- h) en arrêtant à un 
certain terme le développement de la série. Dans le cas /1 = 1, qui 
nous a servi de point de départ, cette expression se réduit bien à 
//[/'(j + 6/i)—/(æ)], comme l’indiquait la relation fondamentale 
de la page 35. 
Les seules conditions qu’il ait fallu admettre, relativement à la 
fonction /¿) —j\x + h) — cp(A), pour établir la formule (n) de R„, 
ont été la continuité de cette fonction et de ses n premières dérivées, 
dans tout l’intervalle compris entre la valeur zéro de h et sa valeur 
actuelle. Or ces conditions seront satisfaites si, d’une part, le poly 
nôme cp(/i) est continu, ce qui exige que A 0 , A 1; A 2 , . . ., A„, ou f{x), 
f'{x), f"{x), . .., fW (x), n’aient pas leurs valeurs infinies, et, d’autre 
part, si les fonctions f{x -+- h), f\x 4- h),f"(x-yh), . . ., /(x + h ) 
ne cessent pas elles-mêmes d’être continues entre les valeurs extrêmes 
x el x-h h de leur variable. 
Alors, en considérant spécialement les très petites valeurs absolues 
de h, le développement obtenu exprimera la décomposition de 
f{x-hh) en éléments, /(¿c), / î; ~~ h 2 , .. ., d’un ordre de pe 
titesse de plus en plus élevé. Par conséquent, la série convergera 
très vite : le rapport d'un terme au précédent (abstraction faite de ceux 
qui seraient identiquement nuis) y contiendra le facteur h et sera 
comme infiniment petit. Mais, de plus, elle convergera bien vers 
f{x-\-h)] car on voit, par le second membre de (11), que le rapport 
h 11 
du reste R„ au dernier terme employé —— x ) égalera le 
quotient, évanouissant avec //, 
4- 6h) — /'(«)(a;) 
f M {x) 
dont le divi- 
dende est l’accroissement de la fonction continue pour le très 
petit changement 0h de la variable, et dont le diviseur f( ,l ï{x), indé 
pendant de //, diffère de zéro si l’on admet que le dernier terme en 
question auquel on s’est arrêté en diffère lui-même. 
La continuité de la fonction f et de ses dérivées étant admise, il 
faudrait donc, pour que f{x 4- h), lors d’accroissements h très faibles, 
échappât au développement par la série de Taylor, que les dérivées 
successives /\x), f"{x), f"\x), ..., jusqu’à l’infini, fussent nulles 
pour la valeur particulière x choisie. Alors la formule (10) ne trou 
verait, pour ainsi dire, rien à extraire de la quantité f\x 4- h), ou, 
du moins, de sa partie variable /{x 4- h) — /(¿f); car celle-ci, réduc-
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.