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FORMULE DU BINOME GENERALISEE.
d’ailleurs que cette fraction elle-même se trouve toujours comprise
entre zéro et x. En effet, dans le cas de x positif, la différence, posi-
live elle-même, x — Ox, déjà plus petite que x, devient encore
moindre quand on la divise par le nombre i + §x alors supérieur à
l’unité. Et, dans le cas contraire de x négatif, si z désigne sa valeur
absolue inférieure à i, celle de X ^ ? évidemment exprimée par
z — 0
n’atteint ¡Das 5, qui la dépasse de
z — 6 z (z 6.Z 2 ) —-(z —
:) 6,s(i - z)
0^
quantité essentiellement positive. Donc, lorsque i devient assez grand,
■ i X 6 X
le rapport du facteur
à x ne peut pas, en valeur absolue,
t i -f- 0 i
dépasser l’unité, si ce n'est tout au plus d’une quantité finissant par
être inférieure à une limite s aussi petite qu’on le voudra. Par suite,
le produit d’un nombre indéfiniment croissantp de pareils facteurs est,
en valeur absolue, inférieur à x p ou, du moins, à la puissance /? ième
d’une quantité æ(i + e) également comprise entre — i et + i, puis
sance qui tend vers zéro. Ainsi R„, produit de pareils facteurs par un
nombre restreint d’autres facteurs limités, comme nix(i ■+■ 6x)" l ~ 1 et
m — ix — 6x m — a a? — 6a? ,, .
k— > .. ., ne peut manquer d approcher m -
I I “ 0 CG 2 I — r~ D CG
définiment de zéro quand n devient très grand, et les formules (25)
ou (26) sont bien démontrées.
Si on les applique, par exemple, à l’extraction en série des deux
racines y et 1 — u i peuvent s’écrire (1 — a) *. il y aura
lieu de poser, dans (26), m — zp \ et x-=— supposé du moins que la
valeur absolue de u n’atteigne pas l’unité. Les coefficients — 7
m— t
2
m — n -f-1
seront, dans le premier cas,
i
— ?
‘1
et, dans le second,
V
D’ailleurs, tous les termes des deux séries, à partir du deuxième, se
trouveront affectés du même signe; car il s’introduira, de chacun
d’eux au suivant, deux facteurs de plus précédés du signe —, savoir.