NATURE DES MAXIMA ET DES MINIMA RELATIFS;
On reconnaîtrait de même que la droite la plus courte menée entre
une ligne et une surface ou entre deux surfaces est une normale com
mune aux deux figures.
106*. — Méthode des moindres carrés.
(Compléments, p. i38*.)
107*. — Exemple de minima obtenus, dans une fonction de deux
variables, sans qu’on ait besoin de calculer celles-ci.
( Compléments, p. i44*-)
108*. — Application à la démonstration du théorème fondamental
de l’Algèbre.
(Compléments, p. i5o*.)
109. — Des maxima et des minima relatifs ; règle générale.
Soit J\x, y, z, u, v) une fonction de plusieurs variables. Chacun
de ses maxima et de ses minima étudiés jusqu’ici, ou qui est soit plus
grand, soit plus petit que toutes les valeurs de la fonction obtenues
en faisant varier très peu tout autour, mais de toutes les manières
possibles, les variables x, y, z, u, v, s’appelle un maximum ou un
minimum absolu; et l’on donne, par opposition, le nom de maximum
ou minimum relatif à une valeur de la fonction qui est ou plus
grande, ou plus petite, que certaines catégories seulement de valeurs
voisines, se succédant avec continuité, à côté d’elle, dans au moins deux
sens opposés. Imaginons, par exemple, que l’on considère une portion
plus ou moins étendue de la surface terrestre, et qu’on parte d’un
col, c’est-à-dire d’un point situé, entre deux montagnes, à l’origine
supérieure de deux vallées de sens contraires. L’altitude (hauteur
verticale de la surface terrestre au-dessus d’une surface horizontale
fixe) va évidemment en croissant, quand on s’élève de là vers l’une
ou vers l’autre des montagnes, en décroissant, quand on descend au
contraire vers l’une ou l’autre des deux vallées : ainsi, elle n’est, sur le
col, ni un maximum absolu, ni un minimum absolu. Mais elle y serait
un minimum relatif, si l’on convenait de n’aller, en passant par le
col, que d’une montagne à l’autre; et un maximum relatif, si l’on
convenait de se rendre seulement d’une vallée dans l’autre.
Les catégories de valeurs auxquelles on se borne sont définies par
les manières particulières dont y varient simultanément x, y, z, u, v,
c’est-à-dire par certaines relations entre les variables de f{x, y, z, u, v).