ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE DE LA CYCLOÏDE.
élémentaire après la ligne droite, quant aux rapports reliant l’ordonnée
à l’arc, et lui confère le premier rôle dans plusieurs questions impor
tantes de Mécanique où interviennent les chemins s parcourus par un
mobile concurremment avec leurs projections verticales y. En effet,
dans la ligne droite, l’ordonnée n’est pas moins proportionnelle à l’arc
qu’à l’abscisse (l’un et l’autre étant comptés à partir du point où l’axe
des abscisses coupe la ligne), ce qui est la relation la plus simple pos
sible; mais la moins compliquée après celle-là consiste naturellement
dans la proportionnalité de l’ordonnée au carré de l’arc. 11 existe, à
cet égard, quelque analogie entre la cycloïde et la parabole, qui, rap
portée à sa tangente au sommet comme axe des x et à la normale
correspondante comme axe des y, a son ordonnée proportionnelle au
carré de l’abscisse. Grâce à cette proportionnalité, la parabole est la
courbe la plus simple après la ligne droite au point de vue de la
relation existant entre l’ordonnée et l’abscisse, tandis que la cycloïde
l’est pour la relation existant entre l’ordonnée et l’arc.
Le plus souvent, dans les problèmes, la relation (i) se présente sous
la forme d’une équation différentielle d’où l’arc a est éliminé. Divisons
la dérivée de y en s que donne cette équation (i) par l’expression (a)
de la dérivée analogue de x; et, dans le quotient, remplaçons y par
sa valeur même ± y 8ry tirée de (i). Il viendra l’équation différen
tielle de la cycloïde
(3)
ffy
dx
Si l’on suppose pour un instant les y pris comme abscisses et les x
comme ordonnées, celte équation déterminera, pour toutes les ab-
d.r
scisses y à partir de l’origine choisie y — o, la suite des pentes
dy
île la courbe, dans chacun des quatre angles des coordonnées; et, par
conséquent, elle définira de proche en proche cette courbe, de part
et d’autre de l’axe des abscisses y, lesquelles seront essentiellement
positives pour que le radical de (3) reste réel à partir de la valeur
y — o. C’est dire que l’équation (3) ne peut être vérifiée dans aucune
autre courbe qu’un arceau de cycloïde de hauteur 2 r, et qu’elle équi
vaut parfaitement à (1).
Au lieu des axes précédents AA' et AU se croisant au sommet d’un
arceau, on adopte souvent pour axe des x la base BX de l’arceau et
pour axe des y la tangente perpendiculaire BS menée à une de ses
extrémités. La nouvelle abscisse, que j’appellerai X, du point quel
conque P de l’arceau BAK.. . de la figure précédente (p. 221), et sa