FONCTIONS DE QUATRE VARIABLES.
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que très élémen
par exemple, en
sémination variée
i en parties égales
■s ou moins grand
est alors, aux di-
de cette substance
n donné très petit
ir plus de simpli-
comme continue,
lions de son éten-
; la petite sphère
i chaque point la
ie dans la sphère
ne contenue dans
iression commode
triakles æ,y,z, en
ulaires des x, y, z,
x , J) -s pour Jus
que les endroits
de valeurs soient
ssive que la valeur
is grande. Comme
i d'une substance
pielconques, rien
ait sa densité en
ent par la fonction
tc, y, z) sont cen-
>ace, a été appelée
ne suppose que la
opriétés concrètes,
onctions; mais la
s, comme la tem-
phénomènes natu-
îspace, on conçoit
aurs en un certain
iche très mince ou
ix axes rectangu
laires de coordonnées x et y, et lui attribuer une densité aux divers
points {x, y), en décrivant autour de ces points comme centres des
cercles d’un même rayon très petit indéfiniment décroissant, qui en
toureront des quantités de matière ayant entre elles des rapports
limites quelconques, expressions mêmes de ces densités p. 11 sera donc
possible, sans sortir en quelque sorte du plan, de figurer par une pa
reille couche toute fonction p —/(x, y) de deux variables. Et, sans
quitter davantage un axe coordonné, celui des x par exemple, mais
en y supposant étendu un filet de matière d’une largeur et d’une épais
seur insensibles, dont des longueurs égales très petites (tendant vers
zéro) auraient entre elles des rapports limites, valeurs de leurs densi
tés, exprimés par une fonction quelconque de x, l’on pourrait de même
obtenir une sorte de représentation sensible de toute fonction p = f{x)
d’une variable.
Mais supposons que, outre les trois variables indépendantes x, y, z,
on en introduise une quatrième, t. Alors on pourra encore, en faisant
appel à la notion de la durée ou du temps, la plus claire peut-être que
nous ayons après celle de l’espace, se représenter une fonction quel
conque p f{x, y, z, t) de ces quatre variables. Il suffira d’imaginer
d’abord que, ayant pris une unité de temps, l’on définisse ou carac
térise chaque époque, c’est-à-dire chaque point de la durée, par sa
distance à une époque déterminée très ancienne, ou, en d’autres
termes, par le temps, généralement fort long, écoulé depuis cette
époque fixe jusqu’à celle que l’on considère. Mais ensuite, pour ne
pas avoir à opérer sur d’aussi grands nombres, qui pourraient dé
passer toute limite, on procédera comme on l’a fait (p. 2) dans le cas
des distances fixant la position d’un point sur une droite : on défal
quera de tous ces nombres une partie commune, savoir l’intervalle
compris depuis le commencement choisi d’abord, très reculé dans le
passé, jusqu’à l'une des époques considérées prise pour origine; et
l’on caractérisera ainsi chaque époque par sa distance à celte origine,
distance positive ou négative suivant qu’elle devra, à partir de celle-
ci, se compter en allant vers l'avenir ou en remontant dans le passé.
Cet intervalle, positif ou négatif, qui sépare 1 '‘origine de l’époque
considérée, est appelé simplement le temps et se représente d’ordi
naire par la lettre t.
Cela posé, imaginons une matière qui, au lieu de conserver en
chaque point {x, y, z) de l’espace la même densité aux divers instants
successifs t, en changerait continuellement, soit parce qu’on se la
figurerait partiellement produite ou anéantie sur place d’instant en in
stant, soit, plus simplement, parce qu'il y aurait des échanges de ma-