THÉORÈME DE ROLLE.
35
ction y sera
ludion varie
Binent inca-
posilifs), ne
e, sans quoi
qu’acciden-
rarie en sens
,ive, tout en
Et quantau\
r serait nulle
faite existe
? sa dérivée,
érivées u', v 1
peuvent dif-
u — v varie
r, de l’excé-
r celui de v ;
A u Ac
11 Ax Ax ’
ornent nulle
ni les mêmes
onslante.
;tte proposi-
urbe sont dé-
en fonction
rrespondant
, si v = ¥{x)
;s aux pentes
lérivées con-
ifférence pri-
iite F(a? 0 ) de
ien, quel que
tanés éprou-
sque celle-ci
entre la plus
petite et la plus grande des valeurs que reçoit dans l'intervalle la dérivée
y'. D’ordinaire, cette dérivée y' est continue; ce qui signifie qu’elle
ne va de sa plus petite à sa plus grande valeur, ou vice versa, que par
des variations insensibles et, conséquemment, en prenant toutes les
valeurs intermédiaires, y compris celle qui égale — • Si donc on ap
pelle 6 Ax une fraction convenablement choisie de Ax, ou 0 un certain
nombre compris entre zéro et i (en sorte que x + 0 Ax puisse représen
ter suivant les cas toutes les valeurs intermédiaires entre x et x -i- Ax),
la valeur de x qui rend la dérivée égale au rapport considéré ~
pourra s’écrire x 6 Ax-, et l’on aura
= /'{x 6 Ax) ou Ay = f'{x -4- 0 Ax) Ax.
Cette formule permet de démontrer une importante proposition,
qui s’énonce ainsi ; Lorsqu'une fonction, continue dans un certain
intervalle ainsi que sa dérivée, y passe deux fois par une même
valeur, il existe, entre les deux valeurs correspondantes de la va
riable, une troisième valeur annulant la dérivée. On peut appeler,
en effet, x, x -+- Ax les deux valeurs de la variable pour lesquelles la
fonction atteint la grandeur considérée, et, en faisant alors Ay = o,
la formule donne bien f\x + 6 Ax) = o.
Si la dérivée f{x) n’était pas continue, le théorème d’où l’on a
déduit cette formule montrerait seulement que la plus petite et la
plus grande des valeurs de f\x) comprendraient entre elles le rap-
A y
port nul ~ , et que, par conséquent, cette dérivée changerait de
signe pour une certaine valeur (de la variable) intermédiaire entre x
et ¿r + Ax.
Quand une équation est de la forme f(x) = o, avec un premier
membre f{x) fonction continue, ainsi que sa dérivée f{x), pour
toutes les valeurs finies de x, deux quelconques des valeurs de x qui
font acquérir à f{x) la valeur zéro en comprennent donc au moins une
annulant f\x). Ainsi, entre deux racines consécutives de V équation
proposée f{x) = o il en existe au moins une de l’équation déri
vée f f (x)=o, et, par suite, entre deux racines consécutives de l’équa
tion dérivée f {x) — o il ne peut en exister plus d’une de l’équa
tion proposée f{x) =. o. C’est Je théorème de Rolle, qui permet, si
l’on sait résoudre l’équation dérivée f{x) = o, de séparer les racines
ê-Qf{x) — o, puisque celles mêmes de f{x) = o, rangées par ordre
de grandeur entre — co et +• oo, constitueront avec ces valeurs extrêmes