PRINCIPE QUI PERMET DE SIMPLIFIER
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égalait la dérivée prise pour une valeur intermédiaire de celte va
riable.
26. — Principe général du calcul des infiniment petits.
L’analyse des infiniment petits est rendue, en général, beaucoup
plus simple que celle des quantités finies, par le principe suivant :
Dans tout calcul, un infiniment petit peut être remplacé par
tout autre qui a avec lui un rapport tendant vers Vunité.
Démontrons, pour les deux espèces de calculs, ce principe, qu’on
reconnaît de suite avoir été appliqué déjà plusieurs fois dans les deux
deux dernières Leçons (pp. 44 et 57 ), quand, à un arc qui décroissait
jusqu’à zéro, l’on a substitué sa corde.
i° Calcul d’un rapport.
Appelons a et a, deux infiniment petits, c’est-à-dire deux quantités
très petites que l’on veut faire tendre vers zéro et dont le rapport
tend vers une limite qu’on se propose seule d’évaluer. Supposons que
deux autres infiniment petits, ¡3 et ¡3 1? diffèrent de a et oq, mais de
telle manière que leurs rapports respectifs à a et oq tendent vers
, . . B Ci
l’unité. Je dis qù’on pourra substituer le rapport — au rapport—,
pi » «1
sans commettre d’erreur à la limite.
En effet, puisque ^ tend vers l’unité, si nous posons - = 1 -+- e, e dé
signera une quantité évanouissante, c’est-à-dire tendant vers zéro en
même temps que a. On aura, de même, ^ = 1 -+- z 1} en appelant e t une
quantité analogue à e. Or, de ces relations, on tire
p = a(i-+-e), p! = «i (1-+-61)
et, par suite,
1
Pi
2l I
se réduit à l’unité et, comme les
A la limite, le second membre -
1
Sa
deux rapports ~ } —, ainsi que le quotient de l’un par l’autre, s’ap
prochent à la fois, avec continuité, de leurs limites respectives limj^-,
Pi