ESSAY DE COSMOLOGIE. 141 
; 
Si deux Corps fe mouvant vers le 
même côté fe rencontrent ; le Choc cil 
le même que lî l’un des deux étant en 
repos, l’autre le rencontroit avec une vî- 
teife qui fut égale à la différence des vî- 
teifes de l’un & de l’autre. 
En général donc : fi deux Corps fe 
rencontrent , foit que l’un des deux foit 
en repos , foit qu’ils fe meuvent tous les 
deux l’un vers l’autre, foit qu’ils fe meu 
vent tous deux du même côté : quelles 
que foient leurs vîteifes , fi la fournie ou 
la différence de ces vîteifes (ce qu’on ap 
pelle la vitejje rejfyeBive ) efl la même, 
le Choc efl le même. La grandeur du 
Choc de deux Corps donnés, dépend uni 
quement de leur vitejje rcjjiettive. 
La vérité de cette propofîtion efl fa 
cile à voir, en concevant les deux Corps 
emportés fur un plan mobile , dont la vî- 
teife détruifant la vîteffe de l’un des deux, 
donneroit h l’autre la fournie ou la diffé 
rence des vîteifes qu’ils avoient. Le Choc 
des deux Corps fur ce plan, feroit le me 
me