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ANALYSE INDÉTERMINÉE DU SECOND DEGRÉ.
oO. Reprenons actuellement l’équation primitive, indiquée n° 2.
«X 2 -f¿X-f c = KY.
Étant donnée à résoudre en nombres entiers l’équation
[A] «X 2 + ¿X + c = RY,
nous avons indiqué la relation qui existe entre cette équation et l’équation
x^-^-qx-^-r. = P.jr; nous ajouterons une seule remarque, l’égalité X = '~
transforme l’équation proposée, et le résultat est
[B] x^-\-bx-\-ac — «.K. Y;
admettons que le nombre P soit le plus grand facteur premier absolu contenu
dans le produit a.K, et posons c«.K = P,H, l’égalité H. Y =jr transforme
l’équation [B], et le résultat est x*-\-bx-\~ac — P.jr; enfin le changement, si
cette opération est nécessaire, de quelques unités dans la valeur de l’inconnue 7
transforme le terme connu ac en un autre r qui est positif et qui est infé
rieur à P, on doit donc finalement résoudre en nombres entiers l’équation
r? bxr ■= P .7-, si les systèmes applicables à cette équation sont .r,, 7;;
,r 8 , / 3 ; #3,7-3, etc. I o On recherchera parmi les valeurs de x celles qui sont des
multiples exacts du nombre H ; et remarquons bien que chacune de ces recher
ches est limitée; en effet, l’équation primitive proposée [A] doit présenter une
valeur de X inférieur au nombre et si l’on admet, ce qui est permis, que le
nombre c est positif et est inférieur au nombre K, cette équation [A] doit
avoir une solution de Y inférieure au nombre -)-1.
51. Les divers principes établis dans toute cette partie de notre traité don
nent les moyens de résoudre en nombres entiers toute équation dont la forme
est ax^-\-bx + c =p ,jr; ces principes peuvent être simplifiés, ou du moins
modifiés par quelques considérations, lorsque l’on descend à des cas particu
liers ; certains états numériques des nombres a, c, donnent lieu à des recher
ches qui ont leur intérêt; nous relaterons plusieurs faits qui nous seront utiles
dans la suite.