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PREMIÈRE PARTIE.
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leurs non placés dans la même série, est un nombre de la deuxième série;
3 e le carré de l’un des facteurs précités, ou plus généralement le carré de
tout nombre impair dont le chiffre des unités est étranger à 5, a l’une des
formes 40^-J-1,40^-|-9; est donc un nombre de la première série.
Théorème. Etant donnée à résoudre, en nombres entiers, l’équation
w 2 —10 = P. t, si on fait le calcul en substituant à P des nombres peu élevés,
par exemple inférieurs à 100, et présentant l’une des formes de la seconde
série, le calcul prouve qu’après chaque substitution la résolution en nombres
entiers est impossible, or cette loi est générale; remarquons d’abord que les
nombres de la première série ne peuvent donner que des produits ayant l’une
des formes de cette série, par conséquent tout produit représenté par un nombre
de la deuxième série renferme nécessairement un facteur ayant l’une des formes
indiquées dans cette même seconde série; ces faits établis, si la loi d’induction
précitée n’est pas générale, des nombres P supérieurs à 100, et dans les formes
de la seconde série donneront des équations w 2 —10 = P. t résolubles en
nombres entiers; le plus petit de ces nombres étant représenté par P,, on
aura l’équation résoluble ¿¿ 2 —10 = P t z; et si parmi les valeurs de u on choisit,
ce qui est permis, la valeur impaire et inférieure à P 15 on aura l’égalité
(w,) 2 —10 = P^, et l’inégalité z i <' Pi ; admettons provisoirement que le chiffre
des unités de soit étranger au chiffre 5; dans ces conditions le nombre («,)*
présente, lemme précédent, l’une des deux formes 40</-j-1 , 40^-j-9, et
par suite le nombre (u x J—10, c’est-à-dire le produit P,^ présente dans le
même ordre l’une des formes 40^ -[-31, 40^7 —]— 39 ; le produit appartient donc
à la première série, mais le facteur P, de ce produit appartient à la seconde
série, par conséquent l’autre facteur z t est placé dans cette même seconde série,
et donne une équation il—10 = P.i résoluble en nombres entiers et dans
laquelle t=z 1 ; conclusion inadmissible par suite de l’état minimum hypothé
tique attribué à P,; et si actuellement nous démontrons que l’état 5 attribué
au chiffre des unités de u x ne modifie pas les conclusions contradictoires pré
citées , le théorème actuel sera démontré ; or, soit l’égalité = 10rc -|- 5 ,
on a alors les trois égalités
[Â] £/,= 10/z —|— 5 ?
[B] {uj — 10 = 5[20 n{n +1 ) + 3],
[C] ( Ul 7-iü=p,*.