202 ANALYSE INDÉTERMINÉE DU SECOND DEGRÉ.
est le plus grand commun diviseur des nombres A 0 , 2B 0 , A,; les trois nom-
bres — , —, —— sont entiers; or ce dernier nombre prouve le prm-
¿T o
cipe énoncé; si, effectivement, le plus grand commun diviseur des nombres 2n
et g était un nombre & inférieur à g, posant 2n=hi' g = <$. </, et substituant
dans le résultat serait un nombre entier; or les nombres g' et n'
sont premiers entre eux, ainsi le nombre D renfermerait le facteur carré (g 7 ) 3 ,
et par suite le nombre jf ne serait pas le facteur carré maximum contenu dans
le Déterminant D.
2 e Cas. D, = 44-j-2 ou D 1 = 44-j-3. Tout nombre g diviseur de n sera
une valeur convenable pour m, et réciproquement toute valeur convenable
pour m sera un diviseur de /z, 1° si le nombre g divise n, la résolution en nom
bres entiers de l’équation —Dw = nf est possible; en effet le nombre D est
( /z 2 D \
g 0 —J , le nombre g est le plus grand com-
mun diviseur des nombres g, 0 —— 1 ; 2° si le nombre g représente m, si le tri-
§'
nome (Â 0 B 0 A,) a le Déterminant D; enfin si le nombre g est le plus grand
commun diviseur des nombres A 0 , 2B 0 , A,, le nombre g sera diviseur de n ;
un raisonnement parfaitement semblable à celui qui a été fait précédemment,
2 n _
prouve que le nombre — est alors entier, or ce nombre entier ne peut etre
§
impair; soit en effet — =2/>-{-1, de là on déduit ^- = 4Q-J-1, ou puisque
S b
Tune des deux égalités D 1 = 44-j-2, D 1 = 44-j-3 est exacte, on aurait alors
soit — 4c -{- 2, soit = 4a-J-3, c’est-à-dire soit = 4-V-|-2, soit
p b b
^ = 4.5'-)- 3, conditions inadmissibles; ainsi le nombre entier — est pair,
donc le nombre g est diviseur de n.
Des deux démonstrations précédentes on peut déduire deux faits remarqua
bles, 1° l’unité est dans tous les cas une valeur convenable pour m ; en d’au
tres termes, la résolution en nombres entiers de l’équation f — Dw 2 —1 est
toujours possible; 2° le nombre 2 ne sera valeur convenable pour m que lorsque
le nombre D présentera l’une des formes 4k ou 4/r —j— 1.
98. Théorème. Etant donnée à résoudre, en nombres entiers, l’équation
û — Dlâ—trf, si le nombre m est convenable, c’est-à-dire place l’équation dans