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ANALYSE INDÉTERMINÉE DU SECOND DEGRÉ,
stance fera connaître la tête de colonne correspondante et par suite, n° 58,
donnera une valeur de j applicable à l’équation proposée.
46. La conclusion générale qui précède donne un caractère pratique incon
testable à la méthode de résolution de l’équation .r 2 -j-/’ = Pmais cette
méthode, applicable d ailleurs à l’équation plus générale x* * ** qxr— V .j,
exige l’emploi du tableau VI plus ou moins étendu ; or, ce tableau lui-même
n’est pas indispensable ou du moins une simple remarque prouve que sa partie
réellement essentielle est limitée aux trois racines fonction de n, qui occupent
les rangs 2 et 3 de la première colonne verticale; en d’autres termes, le tableau
VI peut être complètement remplacé par le tableau VII suivant :
TÈTE DE COLONNE.
Tableau VII.
P 0 = /r>+7'.
Racines.
Reste = 2 2 . r,
2^-j-l.
Reste = 3 a . r,
3 n 1 3/7 —j— 1 .
En effet, étant donnée à résoudre, en nombres entiers, l’équation pos
sible jt’ 1 [ -r —P • j on a, dans ces conditions, acquis la certitude que 1 on peut
satisfaire à l’une des égalités
[i ] P . m = R 2 -j-1 2 . r
[A] [2] P. m = R 2 -j-2 2 . /’
[3] P.m=R 2 -f-3 2 .>.
Or, si le nombre P est impair, circonstance qui, dans l’étude actuelle, con
serve à ce nombre toute la généralité nécessaire *, on peut affirmer que la véri
fication de l’une des égalités [A] et l’emploi du tableau VII amènent toujours
une solution de l’équation proposée.
1° Si l’égalité exacte est
[1] P. m = R 2 -)-1 2 . r,
Z
* Si l’on a P = 2 h .p, l’égalité transforme l’équation (-/•=?./ en une autre
** + r=pz, dans laquelle le nombre p est impair.