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ANALYSE INDÉTERMINÉE DU SECOND DEGRÉ.
laquelle représente toutes les équations incomplètes du second degré à deux in
connues qui ne renferment que le carré d’une variable. Posons les égalités
[M] X = Î=£ àa\ = z-,
l’équation [A] devient
[ B] f -|-(4<26* ff) — P . Z,
Nous avons, dans les n os qui précèdent, tous les éléments nécessaires pour ré
pondre à ces deux questions : la résolution, en nombres entiers, de l’équation
[B] est-elle possible? Et si la réponse est affirmative, quels sont les nombres en
tiers t et z qui donnent un système-solution de cette meme équation ? Enfin rap
pelons que le premier système-solution connu étant t et z, les formules
[H] T = P(N —f-1 ) — t
[K] z = P(N + 1) 2 — 2<N + 1) + *
représentent, n° 39, tous les systèmes-solutions applicables à l’équation [B].
Les égalités [M] montrent que l’état entier attribué à chaque partie du sys
tème X, Y de l’équation primitive proposée donne le même état entier à chaque
partie du système correspondant T, Z; mais, et pour nous ce point est capital,
les réciproques sont, en général, inexactes, et il faut rechercher parmi les sys
tèmes-solutions T et Z ceux qui donnent l’état-entier, 1° à X, 2° à Y: la première
recherche ne présente aucune difficulté, elle est liée à une équation d’analyse
indéterminée du premier degré obtenue en remplaçant dans la première des
égalités [M] la lettre t par la valeur générale T=P(N-j-1)—en d’autres
termes, cette recherche est la résolution, en nombres entiers, de l’équation
[G] 2 aX = P(N +1 ) — t— b.
Si on désigne par X et N un système-solution de cette équation, la seconde re
cherche est le résultat de la substitution de N dans l’égalité [K] ; ce résultat en
tier numérique, représenté par Z, est toujours un multiple de 4«, et, par suite,
Z
donne le nombre entier Y=è — , lequel complète le système-solution X, Y de
l’équation primitive proposée ; cette dernière proposition est manifestement une
conséquence des transformations opérées; elle peut néanmoins être démontrée