EXPR. APPROCH. DES DERIV. DUNE FONCT. AU MOYEN DE SES DIFFÈRE NC. 133
Or on neut substituer de même r ^
f(x -+- h) — 2/(3?) -+-/( x — h)
/0
l f"{x) = (sensiblement)
(2 4)
On formerait d’une manière analogue, pour les dérivées d’un ordre
plus élevé f m {x), f iy {x), etc., des expressions où il n’entrerait évi
demment pas plus de valeurs de la fonction venant après la valeur ac
tuelle f{x) que d’autres venant avant.
Les formules (28), (24), etc., ainsi obtenues, se vérifient d’ailleurs
en remplaçant, dans leurs seconds membres, f{x ± h), etc. par les
développements très convergents
Ces seconds membres deviennent, respectivement,
f\x)A-^f'\x)+ .... etc.
Ils expriment donc les dérivées f\x),f'\x), ... avec des erreurs
comparables seulement à h-, c’est-à-dire du second ordre de petitesse.
Or, si l’on prenait pour la variable des fonctions ■ ■ ., dans les
premiers membres de (28), (24), etc., une valeur, x -t- k par exemple,
autre que celle x qui y figure et qui tient le milieu entre les valeurs
extrêmes, comme x±h dans (28) et (24), paraissant aux seconds
membres, les changements de ces premiers membres par le fait de l’ad
dition de k a x seraient en général du même ordre que A - et, par consé
quent, du premier ordre pour peu que k fût comparable à h, ou beau
coup plus grands que les écarts, de l’ordre de /¿ 2 , existant entre les
seconds membres et les valeurs initiales f{x),f"{x), . . . des premiers.
C’est bien dire que les seconds membres de (28), (24), etc. représen
tent incomparablement mieux les fonctions /', f", . . . pour la valeur
x de la variable que pour toute autre en différant d’une fraction sen
sible de l’intervalle h. Ainsi, dans l’évaluation des dérivées par des
rapports de petites différences finies, l’approximation obtenue est
beaucoup plus grande quand on y utilise un même nombre de
valeurs de la fonction précédant sa valeur actuelle et de valeurs
la suivant, que lorsqu’on y emploie ces dernières à l’exclusion des