AUX FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES.
converge très rapidement dans le cas d’accroissements h, k, l assez
faibles, puisque l’ensemble de ses termes d’un degré quelconque est
très petit de l’ordre indiqué par ce degré et, conséquemment, né
gligeable en comparaison de tout ensemble, qui ne serait pas identi
quement nul, de termes précédents d’un même degré (moindre). De
plus, elle converge bien vers la valeur de /(æ- + A, j + k, z -4- /) ;
car le reste R„, exprimé par (35), est d’un ordre de petitesse supé
rieur au n ième , comme ayant dans chacun de ses termes, outre n fac
teurs h, k, l très petits, un dernier facteur tendant vers zéro avec h,
k, i, savoir l’accroissement, tel que
d n f{x -(-6 h, y -4- 0k, z -4- 0 /) d n f{x, y, z)
d{x-±~$h) n dx n
d’une dérivée partielle d'ordre n de la fonction f{x, y, z), pour les
changements 0/1, 0k, 6/ des variables. Ainsi, le reste R„ est une frac
tion aussi petite qu’on veut de l’ensemble des termes du /d èmc degré,
pourvu qu’on n’ait pas z> (n) (o) =0. On le reconnaît d’ailleurs, direc
tement, en comparant, dans R„ et dans cet ensemble, les termes qui
se correspondent ou qui ont les mêmes facteurs /1, k, l et les mêmes
coefficients. Après la suppression de tous ces facteurs communs, on
obtient des rapports, comme celui de
d n f{x -4- 6 h, y - 1 - 6 k, z -+- 61) d n f(x,y,z) , d n f(x,y,z)
d(x-\~ühy i dx n dx' 1 1
ayant pour dénominateurs les diverses dérivées partielles du n ikmc ordre
def\x, y, z), indépendantes de h, k, /, et, pour numérateurs, leurs ac
croissements très petits corrélatifs aux accroissements 6h, 0k, 6/ des
variables : or il est évident que ces rapports deviennent aussi petits
que l’on veut quand h, k, l tendent vers zéro, pourvu que leurs déno
minateurs ne soient pas identiquement nuis.
J'observerai enfin que la formule de Taylor (34) se transformerait
en celle de Mac Laurin, comme dans le cas d’une seule variable, si
l’on y comptait les accroissements h, k, l à partir de valeurs nulles des
variables x, y, z ; ce qui permettrait d’appeler finalement x, y, z ces
accroissements h, k, l.