Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

MÉTHODE DES MOINDRES CARRÉS ET MÉTHODE GRAPHIQUE. 
lives au changement de la variable en question, couvrira, si elles sont 
bien faites et très nombreuses, une étroite bande, le long de laquelle 
on tracera, en se maintenant à égale distance de ses deux bords, la 
courbe empirique représentative du phénomène; et c’est seulement 
dans le cas où cette courbe sera exprimée passablement bien par une 
relation théorique simple entre ses deux coordonnées, qu’on adoptera 
celle-ci comme loi du phénomène, en déterminant alors ses para 
mètres, pour plus de précision, par la méthode des moindres carrés. 
Le plus souvent, quand la fonction à évaluer représente une quan 
tité physique variable dans de très larges limites, les petites erreurs 
qu’il est permis d’y commettre, et que l’on commet effectivement en 
la mesurant, sont proportionnées à ses valeurs. Ce qu’il importe de 
réduire autant que possible, c’est donc le rapport de chaque erreur à 
la fonction même ; autrement dit, il faudra disposer préalablement 
les équations (i3 ) de manière que leurs premiers membres expriment, 
au point de vue concret, des erreurs relatives et non des erreurs ab 
solues. On y parviendra, soit en se donnant comme fonction à évaluer 
le logarithme de la quantité physique et non cette quantité même, 
logarithme sur lequel une petite erreur s correspond à la multipli 
cation de la quantité physique par e E — (sensiblement) i + s, ou à 
une erreur relative (et non plus absolue) £ en ce qui concerne cette 
quantité, soit plus simplement, si la quantité physique dont il s’agit 
est, par exemple, celle que désignent les lettres d l , d 2 , ..., d tl des 
équations (i3), en divisant respectivement ces équations par d l} d 2 ,. ■., 
d n , avant de leur appliquer la méthode des moindres carrés. 
107*. — Exemple de minima obtenus, dans une fonction de deux va 
riables, sans qu’on ait besoin de calculer celles-ci. 
Voici, pour le cas de deux variables indépendantes x et y, un 
exemple important et assez étendu, dans lequel les valeurs maxima 
ou minima de la fonction peuvent se calculer sans qu’on ait besoin 
de résoudre les équations correspondantes en x et r. 
Imaginons, sur tout le plan horizontal de deux coordonnées rectan 
gulaires x et r, une fonction de point cp — F(x, y), partout continue, 
ainsi que ses dérivées partielles des deux premiers ordres, et dont le 
paramètre différentiel du second ordre A 2 cp soit identiquement nul. 
Pour abréger, nous appellerons c sa dérivée seconde oblique ^ j^el 
p, —p ses deux dérivées secondes directes , qui ont leur 
dx 2 «r 2
	        
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