ENVELOPPE EXTÉRIEURE ET ENVELOPPES INTÉRIEURES
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nombre des valeurs de c correspondra, sur la parallèle à 1 axe des y
suivie, à un point {x, y) où se produiront deux valeurs de c infini
ment peu différentes, limites d’autres très peu différentes en ce même
point ou à son approche. Le point {x, y) ainsi obtenu fera donc partie
du lieu des intersections successives de courbes de la famille très voi
sines, que nous appelons enveloppe, et que donnent les équations (28).
Le même fait aura également lieu presque toujours quand la ligne
auxiliaire F(a?, y, c) = 0, dans laquelle y et c sont les coordonnées,
présentera des points singuliers, puisque, sauf le cas extrêmement
rare de branches singulières y aboutissant, les ordonnées c qui s’in
troduiront ou disparaîtront pour des abscisses y de tels points singu
liers iront toujours (p. 165*) par groupes de deux, égales à ce premier
ou dernier moment. Et môme s’il existe une branche singulière, d’un
degré pair de multiplicité, qui mette en défaut ce principe, c’est-à-dire
qui, commençant ou finissant pour une certaine valeur de l’abscisse y,
fasse naître ou évanouir pour cette valeur de y une valeur de c unique
géométriquement (ne donnant qu’une courbe c = const. en chaque
point de la parallèle suivie à l’axe desj) bien qu’analytiquement
équivalente à plusieurs, on ne pourra sans doute que par une fiction
d’analyse voir là une rencontre de courbes infiniment voisines, puisque
celles-ci ne pourront être distinguées l’une de l’autre : mais, du moins,
les équations (28) exprimeront encore cette sorte de limite d’une ré
gion; car la dérivée de F par rapport à c, dans la ligne fictive ayant
pour coordonnées y et c, sera nulle le long de toute branche sin
gulière.
Ainsi, une limite de deux régions susceptible d’être traversée par
des parallèles à l’axe desjç, et aux divers points de laquelle c ne soit
pas infini, fait toujours partie du lieu des intersections successives des
courbes de la famille, ou, du moins, de celui que représentent les
équations (28). Et quant à une limite qui serait, sur une certaine
longueur, parallèle à l’axe des y, ou que ne couperaient pas les lignes
suivies ci-dessus, la môme conclusion s’y étend; car on peut la tra
verser le long de droites parallèles à l’axe des x.
En résumé, aux distances finies de Vorigine, les seules enveloppes
ou les seuls confins de région que les équations (28) soient parfois
impuissantes ci donner sont des lignes en tous les points desquelles
le paramètre c prendrait des valeurs infinies; ce qui, lorsque y ne
varie pas alors infiniment comme c (pour x constant), implique en
général la tendance de y vers une limite et, par suite, de la courbe
f c) = o vers une dernière situation parfaitement déterminée,
susceptible, dès lors, d’être obtenue en y regardant la valeur infinie