Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

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FORMULES DE COS ( U ± p ), SIN ( U ±: p). 
en observant que chacune des deux fonctions cos u, sinw a l’autre pour 
dérivée, sauf un changement de signe lorsqu’il s’agit du cosinus, et 
que, par suite, d’après la règle donnée au n° 11 (p, 87) pour un produit 
de deux facteurs, les deux termes cos 2 îî, sin 2 ** ont respectivement les 
dérivées —2 cos ¿¿sin**, 2 sin** cos**, égales et contraires. La somme 
de ces deux termes, ayant ainsi sa dérivée constamment nulle, est 
donc invariable, en vertu d’un théorème de la deuxième Leçon (p. 33), 
et l’on peut y faire u — o, ce qui, vu les valeurs simples coso = 1 et 
sino = o, la réduit à l’unité. Or le même fait de Légalité, au signe 
près, des dérivées des deux termes persistera, si l’on remplace les se 
conds facteurs cos **, sin** parle cosinus et le sinus d’un arc p, non 
plus égal à **, mais inférieur à ** d’une quantité positive ou négative 
constante u — p = D; de sorte que, ** continuant, par exemple, à être 
la variable indépendante, de petits accroissements simultanés A **, Av 
t -, • , t 1 t A cos p A sin p 
de u et de p soient encore égaux, et que les rapports —-—■ , 
. A , , a LU3V LX Mil V , , , . 
puissent etre remplaces par —-—-, —-— , ou, a la limite, les den- 
vées de cosp et sinp être évaluées comme si p était la variable indé 
pendante. Alors, en effet, les deux produits cos** cosp, sin** sinp ont 
respectivement pour dérivées les expressions égales et contraires 
cosîismp—sinncosp et sin u cos p -+- cos u sinp. 
La somme cos** cosp -+- sin« sinp est donc encore invariable, la même 
qu’à l’instant où v— o et où elle se réduit à cos a — cos (p+ D) cosD. 
Ainsi l’expression cos** cos p-f- sin u sin p, où u et p ont été censés 
d’abord quelconques et ont varié ensuite de manière à conserver entre 
eux leur différence primitive D = u—-p, représente le cosinus de 
cette différence. Il vient donc comme généralisation de la formule 
(16) [p. 58], quels que soient les deux arcs u et p, 
(17) cos(îî — p) = cos u cos p-+- sin u sinp. 
Mais cette relation (17) en donne évidemment une analogue pour le 
sinus de la différence de deux arcs u et p; car un tel sinus, sin(n — p), 
peut être considéré comme le cosinus du complément 
et ce complément est lui-mème la différence des deux arcs - -+- p, a 
dont le premier a, pour sinus, sin ^ -h p j = sin — p j = cos p et. 
- Sin 
p 
2 
=: COS P et,
	        
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