Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

COURBURE DES SURFACES I PARABOLOIDE DE CONTACT, 2^ }*’ 
par le plan des zx ait, près de 1 origine, des ordonnées z positives. 
Les dérivées de s premières et secondes, p, q, r, s, t, qu’il y aura à 
considérer, se rapporteront donc à l’origine, et, comme elles y seront 
par hypothèse continues, la fonction z =f{x, y) pourra, dans le 
voisinage, être développée par la formule de Taylor, suivant les puis 
sances premières et secondes de x et/considérés comme de petits 
accroissements h, k reçus à partir de cette origine par les deux coor 
données indépendantes : le reste R 2 sera, en général (p. 187*), incom 
parablement plus faible que les termes du second degré. D’ailleurs, 
la valeur de z à l’origine étant nulle, ainsi que la pente \/p*-h cf, pat- 
rapport au plan des xy, du plan tangent mené à cette origine, le 
terme constant et ceux du premier degré px, qy disparaissent. 
Il vient donc simplement, en réduisant la valeur de 5 à ses termes de 
l'ordre de petitesse en x et y le moins élevé, qui est ici le deuxième, 
c’est-à-dire en négligeant R 2 , 
(1) z — è ( r.r 2 2 sxy-\- ty-). 
Or cette équation est celle d’un paraboloïde ayant pour axe principal 
l’axe des z. On l’appelle le paraboloïde de contact; et il a, en effet, 
avec la surface proposée, un contact généralement du second ordre, 
puisque la différence existant entre leurs ordonnées 5 correspon 
dantes est précisément le reste R 2 , d’un ordre de petitesse en x et y* 
plus élevé que le second. Ainsi, toute surface à pentes bien continues 
ressemble, aux environs d’un quelconque de ses points, à un cer 
tain paraboloïde, décrit autour de la normale en ce point comme 
axe, et dont les écarts d’avec la surface sont } dans le voisinage, 
d’un ordre de petitesse supérieur au deuxième. Tout paraboloïde 
décrit à partir de l’origine autour de l’axe des z comme axe principal 
avant d’ailleurs son équation de la forme (1), où r, s, t désigneraient 
trois coefficients quelconques, on voit que ses écarts d’avec le para 
boloïde (1) et, par conséquent, d’avec la surface, aux environs de 
l’origine, seront de l’ordre des carrés ou produits de x et de y, pour 
peu que ces coefficients y différent de ce qu’ils sont dans (r). Donc le 
paraboloïde de contact, pour un point donné, se trouve bien unique 
et indépendant, par exemple, des x et des y choisis. 
11 est évident, de plus, que, si l’on décrit simultanément, à partir 
du point donné, une quelconque des lignes de la surface qui s’y croi 
sent et celle du paraboloïde qui a même projection sur le plan des xy, 
les trois coordonnées courantes x, y, z de ces deux lignes seront des 
fonctions du temps t identiques pour les deux premières x, y et ne 
différant, pour la troisième 2, que par la quantité R,. Les deux lignes
	        
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