ET SECTIONS PRINCIPALES.
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principaux de la surface pour le point considéré; les courbes sui
vant lesquelles ils coupent la surface s appellent les deux sections
principales relatives à ce point, et l’on peut, de même, qualifier de
principales leurs tangentes, prises ici pour axes des x et des y.
188*. — Propriété caractéristique des sections principales; ombilics.
Les deux sections principales OA, OB d’une surface OAB, pour un
point quelconque O, jouissent, en ce point, d’une propriété impor
tante, à l'exclusion des lignes de la surface qui s’y croiseraient suivant
d'autres sens. Elle consiste en ce que deux nor
males consécutives menées à la surface, l’une, Fig. 32 -
au point considéré O, Vautre, à l’extrémité
d’un arc infiniment petit OA ou OB des sections
principales, peuvent être censées se couper, c’est-
à-dire passent à une distance l’une de l’autre
infiniment plus faible que n’est l’écart OA ou
OB de leurs pieds.
En effet, dans le paraboloïde, où il y a symétrie
complète de la surface par rapport aux plans z Ox
et zOy, les normales qui ont leurs pieds sur l’un
d’eux, ne pouvant en sortir d’un côté plutôt que
de l’autre, s’y trouvent tout entières contenues
et, par conséquent, vont y joindre plus ou moins
loin la première normale O-s, tandis que la dissy
métrie existant par rapport à tout autre plan
mené suivant O-c fait pencher, hors de cet autre plan, les normales
dont les pieds s’y trouvent situés, d’angles naturellement comparables
aux changements mêmes de direction éprouvés par ces normales de
puis la position O-, ou comparables encore, numériquement, au che
min parcouru à partir de O.
On le voit nettement en faisant passer, par le point (x, y, z) du
paraboloïde où l’on mène la seconde normale, l’ellipse ou hyperbole,
contenue dans cette surface et parallèle aux xy, qui a pour équation
rx 2 -\- ty 2 — const. La normale au paraboloïde en (x, y, z), étant
perpendiculaire à cette courbe, sera contenue dans son plan normal,
parallèle à O-j et qui se projette sur le plan de la courbe suivant la
propre normale de celle-ci; en sorte que la distance minima, à O^j, de
la normale menée en (x, y, z) au paraboloïde, distance évidemment
identique à celle de Oz au plan normal dont il s’agit, se trouvera
mesurée, sur le plan môme de la courbe rx 2 -t- ty 2 — const., par la