LIGNES DE COURBURE ET LIGNES ASYMPTOTIQUES. SYSTÈMES TRIPLES
ORTHOGONAUX DE SURFACES ET TRANSFORMATIONS PAR RAYONS
VECTEURS RÉCIPROQUES. NOTIONS SUR LA DÉFORMATION DES
SURFACES ET SUR LES SURFACES APPLICABLES LIGNES GÉODÉ-
SIQUES.
197*. — Des lignes de courbure, dans une surface quelconque.
Prenons sur une surface un point quelconque O, et menons à partir
de ce point, sur des longueurs infiniment petites, les deux sections
principales OA, OB qui lui sont relatives. Puis, à partir des points A
et B, menons de même, sur des longueurs infiniment petites encore,
les sections principales AA', BB', relatives respectivement aux points
A, B, et dont les directions diffèrent infini
ment peu, par raison de continuité, de celles
de OA et de OB. A partir des nouvelles ex
trémités obtenues A', BQ tirons encore, sur
des longueurs infiniment petites, les sections
principales A'A", B'B", relatives aux points
A', B' et qui font, avec les prolongements
de AA' et de BB', des angles infiniment pe
tits. En continuant de même, nous tracerons
évidemment sur la surface, à la limite,
deux certaines courbes, O AA'A" A'"... et
OBB'B"B'" . . ., se croisant à angle droit au point O. Comme d’ail
leurs la propriété caractéristique des sections principales consiste en
ce que les normales à la surface, issues de deux consécutifs de leurs
points, passent à une distance mínima l’une de l’autre infiniment
plus faible que l’écart de leurs pieds, les deux courbes OAA'... et
OBB' . . . seront telles, que les normales menées à la surface en leurs
divers points pourront être censées se couper successivement, ou for
meront une surface développable (p. 224*).
Plus exactement, chacune d’elles s’écartera, de quantités d’un ordre
de petitesse supérieur au premier, du plan mené par son pied suivant
Fig. 35.