Full text: Compléments (Tome 1, Fascicule 2)

AVANTAGES D’UNE CERTAINE FORME IMPLICITE DE L EQUATION 
mule (i5), au contraire, suppose, comme l’équation y—f{x) de la 
courbe, le choix de x comme variable indépendante. Or il n’y a pas, 
en thèse générale, de raison pour préférer x à y, ou pour exprimer 
la courbe par la fonction y — f\x) plutôt que par la fonction inverse 
Nous avons fait, dans ce qui précède, abstraction des points du plan 
où les deux dérivées 4^ ? 4- s’annulent à la fois : une étude ultérieure 
dx dy 
montrera que la coùrbe F{x, y) — c, menée en un de ces points (x,y), 
peut ne pas s’y prolonger de part et d’autre suivant deux directions 
opposées, ou, encore, qu’elle peut y admettre plusieurs branches, tantôt 
croisées, tantôt soudées ou raccordées ensemble. Dans ces divers cas, 
le point (x, y) est dit singulier, non seulement pour le distinguer des 
autres points, soit ordinaires, soit exceptionnels (sommeLs, points 
d’inflexion, etc.), de la courbe qui le contient, mais surtout parce 
que sa présence sur une courbe suffit pour la rendre elle-même, comme 
on a vu, exceptionnelle et singulière parmi toutes celles qu’exprime 
une même équation F (x, y) — c. 
42*. — Supériorité d’une forme implicite de l’équation d’une surface sur 
sa forme explicite; des points singuliers de certaines surfaces. 
Pareillement à ce que nous avons démontré pour une courbe plane, 
la forme explicite de l’équation d’une surface est rarement la meil 
leure. Toutes les fois que, en chassant, par exemple, des dénomina 
teurs et éliminant des radicaux, dût-on, pour cela, associer à la fonc 
tion proposée z—/{x,y) d’autres fonctions analogues, on pourra 
échanger une équation explicite qui admet pour z ou ses dérivées des 
valeurs infinies, contre une autre implicite, de la forme F (x,y, z) = c, 
dont le premier membre soit une fonction F des trois variables x,y, z 
bien déterminée, finie et continue en tous les points (x, y, z) de l’espace 
situés à des distances finies de l’origine, cette forme implicite sera 
bien préférable. Et la raison en est encore que, sauf pour quelques- 
unes, en nombre restreint, des surfaces représentées par l’équation 
F( x, y, z) = c, le lieu des points F (x, y, z) =z c s’étendra, tout au 
tour de chacun d’eux, sous la forme non plus d’une simple droite, 
mais d’un plan, jusqu’à des distances infiniment petites, sans s’ai- 
rêter, par conséquent, ci aucune limite, ni présenter nulle part 
aucun croisement ou aucune soudure de nappes multiples de sur 
face, non plus qu’aucune arête ou aucun autre changement 
brusque de la direction du plan tangent, mais de manière à former 
un tout continu et naturel.
	        
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