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PARAMÈTRE DIFFÉRENTIEL, DU PREMIER ORDRE
Il y aura donc lieu, clans le cas de trois coordonnées x, y, z comme
dans celui de deux, de prendre les valeurs moyennes de la dérivée
— et de son carré, pour une infinité d’éléments rectilignes ds uni-
ds
formément répartis tout autour du point (x, y, z). Et ces moyennes se
composeront, d’après la seconde formule (21), des produits respectifs
¿/F dF dF dF* dF* dF* dF dF dF dF dF dF
de ~dbc ’ dÿ’ dz ’ ° U C 6 dx* ’ dy* ’ dz* ’ 2 dy dz ’ 2 dz dx ’ ' dx dy ’
par les valeurs moyennes de a, b et c, ou de a 2 , b 2 , c 2 , bc, ca, ab. Or,
à mesure que a, b, c deviennent plus nombreux, ou à mesure que Ion
considère des directions plus voisines les unes des autres, les nombres
de celles-ci contenues, par exemple, dans deux pyramides très aiguës
ayant leur sommet en {x, y, z) et symétriques soit par rapport à leur
sommet, soit par rapport à l’un des plans coordonnés, approchent de
plus en plus, comme on a vu, de l’égalité, en ce sens que leur rapport
tend vers la valeur 1. Les cosinus a, b, c changeant simplement de signe
quand on passe d’une direction à son opposée, il y aura donc sensi
blement, pour a, b, c, des valeurs négatives aussi nombreuses et aussi
fortes que les valeurs positives; d’où il suit que les moyennes de a,
b, c deviendront, à la limite, infiniment petites en comparaison de la
valeur individuelle la plus grande, c, de ces cosinus. Pareillement,
deux de ceux-ci a, b, c étant un à un égaux et de même signe, mais,
le troisième, égal et de signe contraire, pour deux directions symé
triques par rapport à un des plans coordonnées, il y aura, très sensi
blement, autant et d’aussi forts produits bc, ca, ab négatifs, que de
positifs; et la moyenne de chacun de ces trois produits bc, ca, ab sera
encore nulle à la limite. Enfin, si, après avoir décomposé l’espace
d’une certaine manière, autour du point (x, y, z), en pyramides très
aiguës, ayant leurs sommets en ce point, et avoir noté les éléments ds
placés dans chacune, on fait tourner le réseau, supposé indéformable,
de ces pyramides (sans déplacer les éléments rectilignes ds), de ma
nière que celle d’entre elles qui contenait l’axe des x vienne s’orienter
de la même manière le long de l’axe des y, chaque pyramide dans sa
nouvelle position comprendra sensiblement, d’après ce qui a été dé
montré, le même nombre d’éléments rectilignes que dans la première.
Or la valeur du cosinus b, pour ces nouveaux éléments, sera évidem
ment celle du cosinus a pour les premiers; d’où il suit que la diffé
rence entre les carrés a- et les carrés b' 2 sera constamment infiniment
petite, si l’on groupe convenablement les valeurs de a et celles de b,
en exceptant peut-être un nombre d’entre elles relativement insigni
fiant. Cela revient évidemment à dire que la différence entre les valeurs