76* RAPPORT DE LA COURBURE MOYENNE D’UNE SURFACE, EN UN POINT DONNÉ,
exemple, de Km, devront être remplacées par leurs valeurs en fonc
tion de Ktn— s, valeurs linéaires qui sont, comme on a vu, x — A-(-as,
y — B + fa, A et B désignant les deux coordonnées de l’origine K des
abscisses et a, b les cosinus respectifs des angles de Km avec Ox et
O y. Donc, vu le principe démontré à la fin du n° 52* (p. 67*), la dé
rivée seconde prise pour le point M[x, y, z ) où s’annule le coef-
dz
ficient angulaire ~ de la tangente MT, représente la courbure d’un
arc infiniment petit MM' de la section normale correspondante. Par
dï F
suite, le paramètre différentiel considéré, A 2 z ou 2moy > exprime
le double de la valeur moyenne des courbures qu’affectent, au
point M(.2g y, z), les sections faites dans la surface ~P{x, y, z) — c
par une infinité de plans (normaux) se croisant suivant la normale
qui y passe et offrant indifféremment toutes les orientations sur le
plan tangent perpendiculaire. Cette valeur moyenne des courbures
de toutes les sections normales en un point d’une surface s’appelle la
courbure moyenne de la surface pour le point en question; on voit
que c’est une quantité parfaitement déterminée, moitié de l’expression
(34) changée de signe.
En résumé, pour toute famille de surfaces dont l’équation a la forme
F{x,y,z) — c, et dont on demande la courbure moyenne, en un
point (x, y, z) où l’élément rectiligne dn qui leur est normal fait
les angles a, p, y avec les x, y, z positifs, on peut poser la formule gé
nérale
d cos a d cos 3 d cos y \
Courbure moyenne =
dx dy ' dz
(36)
les courbures dont on prend la moyenne s’y comptent positivement,
d’après la démonstration donnée, quand leur centre est sur le pro
longement de l’élément normal dn, censé mené, à partir du point
{x, y, z), du côté où la fonction F ( x,y, z) croît; elles y sont, au con
traire, comptées négativement quand leur centre se trouve dans la
direction normale opposée.
Lorsqu’il s’agit d’une seule surface, dont l’équation est z— f{x,y),
on peut la regarder comme faisant partie de la famille z —f(x,y) — c,
obtenue en ajoutant une même constante quelconque c à toutes les
ordonnées, c’est-à-dire en imprimant à cette surface, dans le sens
des z, une simple translation plus ou moins grande. Alors les dérivées