82* SOMMATION, PAR UNE INTÉGRALE QUADRUPLE, D’ACTIONS
relativement négligeable, de la couche influencée, tous les filets de
celle-ci, tels que CD, seront en rapport avec de pareilles quantités de
matière au-dessus de AB, placées de même et de manière à agir de
même; ce qui rendra bien Finfluence totale à évaluer proportionnelle
au nombre des filets, ou à la surface AB. Il suffira donc d’obtenir l'ac
tion par unité d’aire ou, encore, dite s’exercer à travers l’unité
d’aire de AB, c’est-à-dire le quotient, pardeo, de celle que supportera,
en tout, le filet CD, dont la section est dco.
Or, pour en former l’expression, il faut, en premier lieu, savoir
Fig. 44.
représenter analytiquement l’influence d’une particule sur une autre.
Celte influence, résultant, comme on l’admet, d’une simple addition
des influences de tous les atomes de l’une sur tous ceux de l’autre,
sera d’abord en raison composée de leurs deux volumes, qui mesurent
proportionnellement leurs masses, si du moins nous acceptons, dans
cet exercice de calcul, l’hypothèse que la matière soit ou continue,
ou foi’mée de molécules pouvant être fictivement, sans modification
sensible de leur influence, étalées dans tout Fespace qui les sépare de
leurs voisines, comme il arrivera si elles ne laissent entre elles que
des vides de dimensions négligeables à côté des distances auxquelles
s’exercent moyennement les actions en jeu. La même influence élé
mentaire dépendra d’ailleurs de ces distances, c’est-à-dire de la droite
de jonction, que j’appellerai r, des deux particules; et il lui arrivera
souvent de varier avec l’orientation de cette droite. Ce sera quand la
matière ne se trouvera pas constituée de même dans toutes les direc
tions, ou encore quand on aura eu besoin, pour rendre homogènes et
combinables par addition algébrique les diverses influences élémen
taires, de les affecter d’un coefficient de direction, comme est, par