SOMMATION, PAR UNE INTÉGRALE QUADRUPLE, D’ACTIONS
des particules supérieures à AB dont la distance r à O excédera K
seront nulles ou négligeables. Mais il n’y aura aucun inconvénient à
les faire figurer fictivement jusqu a des distances / infimes, dans la
somme à obtenir, puisque la presence du facteui F(/, 0, cp) les anni
hilera; et l’on y trouvera l’avantage d’une plus grande simplicité de la
limite inférieure de cp ; car celte variable cp, positive dans tout l’espace
situé au-dessus de AB, décroîtra de ^ jusqu’à zéro si l’on y considère,
assez près de la surface AB, des points M de plus en plus éloignés de O
ou de C.
Il pourra être bon, aussi, de supposer la fonction F(r, 6, cp) nulle
aux distances r assez petites pour être seulement comparables aux
dimensions des vides intermoléculaires, distances où ne reste évi
demment plus admissible l’hypothèse de la continuité de la ma
tière, c’est-à-dire de la proportionnalité des éléments de volume
aux masses qu’ils contiennent : les influences exercées entre parti
cules contiguës, ou non évaluables par la méthode suivie, et qu’il
faudra calculer à part si elles atteignent des valeurs notables,
seront, de la sorte, éliminées du résultat, sans qu’on perde le droit,
quand une plus grande symétrie ou simplicité des formules le deman
dera, de faire commencer à/' = o des intégrations ne partant en réa
lité que de la limite supérieure des très petites distances dont il
s’agit.
Cela posé, ajoutons d’abord les actions qu’exerce sur 00' toute la
matière comprise, au-dessus deAB, dans un angle solide indéfini ayant
son sommet en O, et constituée par une file rectiligne d’éléments comme
MEFG, c’est-à-dire pour lesquels 0, cp, ¿/6, t/cp sont constants, tandis que
O G «
r y croît, au-dessus du plan AB, depuis la valeur O u = — = ——
J 1 xr J r l cos GO ¡JL Sincp
jusqu’à l’infini. Puis intégrons la somme, par rapport à cp, entre les
limites cp zzz o, cp — pour ajouter ensemble les effets de toutes les
files analogues remplissant, au-dessus de AB, l’angle dièdre des plans
zOm, zOf, caractérisés par les azimuts 6, 0-t-ofô; après quoi une
nouvelle sommation, par rapport à 0, de 0 = o à 0 = qtt, totalisera les
actions exercées sur 00' dans tous les azimuts, et devra être encore
suivie d’une dernière intégration, en u, entre les limites u = o, u =. R,
pour conduire à l’expression complète de l’influence sollicitant, à tra
vers AB, le filet entier CD, de longueur R. Enfin divisons par du la
somme obtenue, en vue de la rapporter, comme on le demande, à
l’unité d’aire de la couche influencée ou de la surface AB qui lui sert