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3g)
22 g* PREMIER POTENTIEL LOGARITHMIQUE A TROIS VARIABLES :
montrent à quel emploi il sera propre, ou quelles quantités il pourra
exprimer : remarquons surtout qu’zY conviendra à des problèmes
comportant une fonction arbitraire p{x, y), relative seulement à
la limite z — o d’un espace triplement étendu, et non plus une
fonction p(x,y, z) arbitraire à l’intérieur d’un tel espace, comme
il arrivait pour des potentiels inverses ou directs quelconques.
Mais il est des cas où, la fonction cherchée devant toujours, pour
z > o, avoir son paramètre A 2 nul, ce seront seulement ses dérivées
premières qui s’y évanouiront à l’infini, et sa dérivée seconde en s qui,
nulle, pour s = o, hors de régions limitées du plan des xy, devra,
dans ces régions, devenir une fonction arbitraire de x et de y. Alors,
pour utiliser à la vérification de cette dernière condition, qui est la
plus difficile à remplir, la propriété qu’exprime la relation (38), il
sera naturel de former un nouveau potentiel f ^dm, que j’appellerai
cp 1; dont la dérivée seconde en z soit la première du précédent cp; ce
i . Cdz C
qu’on fera en prenant, pour non plus - , mais J — ou j R2 ’
c’est-à-dire, d’après la formule (26) de la page 5o, et à une quantité
près indépendante de z, log(s + sJz 2 + R 2 ) ou log(z-t-r). Il vient
ainsi l’intégale double
«pi — f\og{z-v-r)dm = J j* log\z-h\/z*-i-{x — - v¡) 2 ] p (t,r¡)d;dr l ,
que nous appellerons le premier potentiel logarithmique à trois va
riables. Il se forme, comme on voit, en multipliant par l’élément dm
de la couche plane potentialité, non pas le logarithme naturel de la
simple distance r du point potentié à cet élément, mais celui de la
somme des deux distances r et z du point potentié tant à l’élément de
la couche qu’au plan de celle-ci.
Cette intégrale reste bien finie pour z — o, c’est-à-dire sur le plan
delà couche; car elle s’y réduit à f (logr)dm, ou au premier po
tentiel logarithmique à deux variables (p. 220*). D’ailleurs ses dérivées
premières en x, y, z, savoir / ( -, 1
17 J \z -+- r z -1- r ,
ment homogène du degré — 1 en x — y — tq, z, s’évanouissent aux
distances infinies, comme on le désire ici pour les fonctions à expri
mer ; et la troisième n’étant autre que cp, donne ■
dz 1 ‘ ’ dz* dz ’
ce qui change bien la formule (38) en
■ 5 y —
dm
, avant leur élé-
(4o)
(pour ^ = o)
— 271 p{x,y).