INTÉGRATION DIRECTE D’üN SYSTÈME D’ÉQUATIONS LINÉAIRES
278*
— n1 et, par conséquent, est lui-même du degré n : ainsi l’on pourra
Je décomposer, comme l’expression entre parenthèses de l’équation
(2), en facteurs réels irréductibles, les uns du premier degré, de la
d
— b, ..., les autres, du second degré et de la
forme -7-
dx
d
Actuellement, restituons à sa signification symbolique et voyons
ce qu’exprimeront alors les résultats algébriques précédents. Les sym-
d cP d ,l ~ 1
boles ®j,..., 9 a étant de la forme a + b^ + e^+.-. + f ^ >
les relations (1/4) indiqueront, pour les quantités y, z, u, . . des va
leurs composées linéairement au moyen d’une fonction auxiliaire 0
de x et de ses dérivées jusqu’à la n— i lème au plus. Or, d’après la
manière même dont ces expressions ® 2 , • • • > ont été formées,
leur substitution à y, z, «,..., dans les n — 1 premières équations
( 13), donne identiquement, après développement et réduction,
(16)
au sens algébrique et même, par suite (vu la parité des deux modes
d’enchaînement des opérations algébriques et infinitésimales), au sens
symbolique, c’est-à-dire quand on fait suivre les premiers membres
de (16) d’une fonction cp quelconque qui doit alors être, par les fac
teurs autres que -j-, multipliée effectivement, mais, par chaque fac-
leur ~dx ’ mu bipüée seulement symboliquement, c’est-à-dire différen-
liée en x.
Donc, quelle que soit la fonction auxiliaire cp, les formules (i4) de
y, z, u.... rendront identiques les n — 1 premières équations diffé
rentielles proposées. Et comme, de plus, elles transformeront évidem
ment la dernière en l’équation (x5) où cp est la seule fonction incon
nue, équation du n lèmc ordre et à coefficients constants, il suffira de
trouver les n solutions simples de celle-ci, expressions de la forme
cp — x m e ax {cos fix ou sin(3.a?), pour que les relations (i4) où l’on fera
ainsi cp — x m e 1 **{cosfix ou sinjBjr) donnent, chaque fois, certaines