FORME DES INTÉGRALES; DÉCOMPOSITION EN MOUVEMENTS PENDULAIRES. 283*
pourra en conclure : i° que les parties réelles a des racines ne seront
pas non plus négatives et s’annuleront, sans quoi les facteurs e aa: en
traîneraient l extinction ou évanouissement asymptotique des chan
gements y, z, u,. .. ; 2 0 que les racines, ainsi réduites à leurs parties
purement imaginaires ± [3y— i, ne pourront être d’un degré de mul
tiplicité supérieur à l’unité, si ce n’est dans des cas où les termes de
y, z, u, ... à facteurs algébriques ¿c™, introduits par l’égalité de deux
ou plusieurs d’entre elles, auraient, à raison même des valeurs spé
ciales de ces racines multiples, tous leurs coefficients (dans le genre
de X, p, v, .. .) égaux à zéro; car de tels facteurs x m , n’étant plus
masqués par des exponentielles évanouissantes, feraient croître indé
finiment, avec x, les parties correspondantes de y, z, u, .. .. Donc,
de toute manière, les solutions simples seront alors en nombre pair
et, associées deux à deux, donneront, dans y, z, «,..., des expres
sions purement périodiques, de la forme que nous avons appelée pen
dulaire (p. 221) :
y — G X cos( — c — y),
Z = G [JL COS (P 37 — c — o),
U = G V COS ( ¡337 — c — s),
On voit que ces valeurs de y, z, u,... sont pendulaires et isochrones,
ou admettent la même période
P
car les arcs
>X C 0,
croissent de 211 quand x grandit de
P
x — c — Y,
Mais elles
n’atteignent pas aux mômes instants x ce qu’on appelle les mêmes
phases, c’est-à-dire leurs valeurs maxima, ou leurs valeurs milles,
bref, des valeurs égales à une même fraction de leurs maximums res
pectifs (demi-amplitudes) XG, pC, .... Les différences de phase ou,
plus précisément, les retards
P P
des phases de y, z,... sur celles
de cos( ¡3 ¿c— c), quantités dont il faut que x s’accroisse pour que
cos ( ¡337 — c — y), cos ( ¡3 37 — c — S), . .., respectivement, deviennent
égaux à cos (¡337 — c), dépendent, comme la période -p- ? de la nature
du système, c’est-à-dire des équations différentielles (r3) qui le ré
gissent, mais non de l’état initial, représenté seulement, dans la so
lution double dont il s’agit, par les deux constantes arbitraires C et c.
Ainsi, chaque solution double, toujours semblable à elle-meme,
intervient, dans l’expression du mouvement général, en proportion