447*. — Extension des méthodes précédentes aux problèmes d’état per
manent, quand une des coordonnées peut y jouer le rôle de variable
principale : exemple relatif aux températures stationnaires d’un prisme.
Passons maintenant à l’étude des états permanents ou stationnaires,
régis par les mêmes équations indéfinies et les mêmes relations aux
surfaces limites que les états variables, mais avec ces deux restric
tions que le temps t n’y figure pas explicitement et que, de plus, l’état
initial ait été choisi de manière à pouvoir se conser-ver sans fin. La
recherche d’un tel étal initial duquel résulte, en vertu des équations
du phénomène, l’annulation de toutes les dérivées, par rapporta t, des
fonctions inconnues, voilà justement ce qui constitue le problème
posé.
S’il y a, par exemple, une seule fonction inconnue, cp, vérifiant,
dans tout le corps ou tout l’espace proposé, l’une ou l’autre des équa
tions aux dérivées partielles (i5) [p. 3g3*], et, en chaque point
(.t, y, z) de la surface limite de cet espace, une relation spéciale
comme, par exemple, l’égalité de cp à une fonction arbitraire des deux
coordonnées indépendantes de la surface, les équations de l’état per
manent, reconnues plus haut (p. 385*) suffisantes pour le déterminer,
seront, d’une part, la relation indéfinie A 2 cpzzzo, d’autre part, la con
dition donnée propre à chaque face du corps, et telle que cp — une
fonction connue/de deux coordonnées variables sur la face consi
dérée. C’est précisément le cas de la temjxérature intérieure cp d’un
corps, astreint à présenter certaines températures superficielles depuis
un temps assez long pour que son état calorifique soit devenu partout
stationnaire.
La solution générale d’un pareil problème se décompose en solu
tions simples assez analogues à celles, (10) [p. 38g*], de l’état variable,
quand on peut faire jouer à l’une des coordonnées, z par exemple, le
rôle de variable principale qu’avait alors le temps t. C’est ce qui arri-