DANS DES I ECTANG. CURV. ET DANS DES ESPACES ANNULAIRES PLANS. /|()()*
ce qui prouve que les lignes ¡3 =: const. seront, elles aussi, isother
mes. Enfin, le troisième et le quatrième côté du rectangle curviligne
coïncideront avec deux de ces lignes, de même que le font déjà le pre
mier et le second avec deux lignes a — const. : car, à cause de la relation
~=o, vérifiée par hypothèse en tous les points de ces troisième et
an
quatrième côtés, les courbes a = const., ou le long desquelles la dé
rivée de a s'annule, y auront précisément les directions des éléments
dn normaux au contour, et celui-ci y suivra bien, dès lors, une tra
jectoire orthogonale ¡3 ~ const.
Il est évident par raison de continuité que, du moins si 1 espace
rectangulaire considéré n’est pas trop grand, les lignes de l’une quel
conque des deux familles a = const., ¡3 — const. le diviseront en
bandes infiniment étroites, sans s’y croiser, ni même s’y loucher nulle
part. Or, dans ces conditions, chacun des deux paramètres a, ¡3 croîtra
sans cesse ou décroîtra sans cesse le long d’un chemin normal aux
courbes qu’il caractérise. Effectivement, multiplions l’une quelconque
des équations (34), (36) par un élément dx dy — da de l’espace plan
considéré ; puis intégrons le produit dans l’étendue de tout rectangle
curviligne que limiteront quatre arcs très petits ci/ 1} dy 2 , d/ 3 , dy k
appartenant, les deux premiers, aux courbes a — const., les deux
derniers, aux courbes ¡3 = const. ; et transformons enfin, comme au
n° -01* (p. 382*), chaque terme intégré une fois en une intégrale
prise sur le contour du champ. Le résultat sera, au premier membre,
la somme des éléments de ce contour, respectivement multipliés par
la dérivée de a ou de {3 suivant leur normale menée au dehors. Or,
s'il s’agit, par exemple, de f a) d<s = o, la dérivée en question de a
s annulera évidemment en tous les points des côtés d/ 3 , c/y 4 , qui
appartiennent aux courbes p = const.; et, si l’on convient de mener à
chacun des deux autres côtés dy A , dy. 2 , une normale dn x , dn 2 allant
dans le sens suivant lequel est supposé marcher l’observateur qui
croise normalement toutes les courbes a — const., 1 une de ces nor
males, dn x par exemple, sera intérieure au petit rectangle, ou corres
pondra à une dérivée de a précisément égale et contraire à celle qu’il
s’agit de multiplier par d/ { , tandis que l’autre, d/i 2 , sera extérieure.
La relation obtenue s’écrira donc
(3 7 )
c/a
dn i
d /j
doc
dn 2
ci/2 = o ;
ce qui, vu l'impossibilité admise où sont dy x et d/ 2 de s annuler dans