ÉTATS PERMANENTS : PROBLÈME DES TEMPÉRATURES STATIONNAIRES
tout l’intérieur de l’espace où l’on se meut, montre que les deux dé-
rivées et ont même signe.
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Ainsi a croît toujours ou décroît toujours, quand on traverse le
rectangle curviligne proposé, de grandeur finie, en allant du premier
côté au second ; et une remarque analogue se dirait évidemment
de p, si l’on traversait en allant du troisième côté au quatrième. Pour
fixer les idées, nous supposerons les côtés numérotés de telle manière,
que a et P grandissent entre des limites appelées respectivement a 0 ,
a i et p o , Pj, quand on ira soit du premier côté ans 0 au second a — a,,
soit du troisième p = p o au quatrième p = Pu II est clair que, dans
l’intervalle, les deux paramètres oc, p passeront une seule fois, c’est-
à-dire en un seul point {x, y) de l’espace proposé, par chaque sys
tème de valeurs intermédiaires : d’où il suit que, si nous introduisons
dans cp, au lieu de xely, les variables a et p, ces deux coordonnées
curvilignes a, p (t. I, p. 288*) pourront, sans la moindre ambiguïté
dans l’étude de la fonction cp de point, remplacer les coordonnées
rectilignes x, y.
Il ne nous reste donc qu’à effectuer la substitution de a, p à x, y
dans les équations du problème, et à reconnaître que celles-ci ac
quièrent précisément la forme déjà affectée par elles en x et y quand
le rectangle est rectiligne.
Commençons par l’équation indéfinie, A 2 cp — o. La fonction cp étant
censée exprimée au moyen de a et p, variables liées elles-mêmes à x
et y, une première différentiation en x donne
(38)
On déduit de celle-ci, par une nouvelle différentiation en x,
d- cp cl 1 o do. 2 d 2 cp do. d'i d 2 cp df> 2 do d 2 a do d' 1 3 _
dx 2 do 2 dx 2 do. dft dx dx + ¿/p 2 dx 2 ~ r " do. dx 2 afp dx 2 ’
et, en ajoutant à cette expression de l’expression analogue que
0(1 A 2 a représente la somme des carrés des deux dérivées premières
> égale, d'après (35), à la somme analogue A^ p pour p. Gomme